Comment peut-on admettre, en effet, qu’un vaccin soit rendu obligatoire à des élèves d’établissements secondaires — des adolescents — alors que la protection qu’ils sont censé assurer porte sur une maladie transmise uniquement par voie sexuelle ? À moins que ce ne soit une invitation à peine voilée à une sexualité débridée, d’autant que cette vaccination peut engendrer chez les jeunes un faux sentiment de sécurité, croyant à tort être protégés à cent pour cent contre la maladie. C’est cette protection qui est remise en cause justement, sachant qu’il existe dix sous-groupes de virus HPV. D’un autre côté, les effets secondaires liés à cette vaccination ne sont pas à négliger. Sans parler du gain généré au profit de l’industrie pharmaceutique par la généralisation de cette pratique qui pourrait être la seule motivation in fine.
Le Député Justin Price demande au Département de la Santé de Rhode Island d’annuler l’obligation de la vaccination contre le HPV pour les élèves des écoles secondaires.
Le ministère de la Santé (de l’état de Rhode Island) a récemment ajouté le vaccin contre le HPV à la liste des vaccinations obligatoires pour les enfants qui fréquentent l’école secondaire.
“Je veux préciser cette demande particulière pour une série de raisons. Beaucoup de mes électeurs ont exprimé leur inquiétude par rapport à la décision que veut prendre l’état de faire vacciner leurs enfants, alors qu’ils estiment que cette décision appartient aux parents. Exclure les enfants de l’école pour avoir refusé de les faire vacciner contre une maladie qui se répand uniquement par voie sexuelle constitue un très sérieux risque de créer un précédent grave en mesure d’empiéter sur les droits des parents de prendre des décisions médicales pour leurs enfants, comme aussi sur le droit des enfants de fréquenter l’école.”
Linda Borg, Providence Journal.