Et voici comment on case un voyou politique, un condamné pour vol d’argent public, remercié gentiment pour avoir laissé sa place à Bartolone. C’est tout de même un poste à 150.000 € par an alors que le salaire minimum actuel est de 14.000 € !!! Plus de 10 fois le salaire minimum pour un escroc déjà condamné par la justice !!!
L’ancien président de la région Île-de-France pendant 17 ans réagit à la polémique.
“C’est un poste un peu technique. Mais pas nul : je serai un peu le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel] du rail.” Interrogé par Le Parisien dans son édition du 7 mai, l’ancien président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, confirme son intention de prendre la tête de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer).
Ce poste qui, selon Le Monde (pour abonnés) du jeudi 5 mai, lui a été offert par Manuel Valls, a suscité la polémique en raison de son généreux salaire : 148 000 euros bruts par an, selon les informations du quotidien du soir.
“Je suis indéboulonnable pendant six ans”
L’ancien président du Syndicat des transports d’Ile-de-France pourrait prendre sa fonction en juillet, selon Le Monde. Le quotidien rappelle par ailleurs que cette autorité publique indépendante est “chargée de veiller à la bonne utilisation du réseau ferré national notamment par la SNCF.”
A ceux qui s’indignent de ce “recasage” de Jean-Paul Huchon, écarté de la candidature à sa propre succession par Claude Bartolone, candidat malheureux aux dernières régionales, il fait valoir son expérience : “J’ai bien été le président du Stif et les trains, je connais. Eh oui, je peux encore servir ! “
A ce poste, “je suis indéboulonnable pendant six ans “, s’est réjoui Jean-Paul Huchon, cité par Le Parisien. Selon le quotidien, il n’envisage pas de retour en politique : “j’y ai croisé tellement de traîtres, de médiocres et de connards”, lance-t-il. “Sauf Rocard !” Ainsi que l’ancien rocardien, le Premier ministre Manuel Valls, son “petit frère” en politique : “lui, il a une colonne vertébrale et le sens de l’Etat, approuve Huchon. Sauf qu’il a François Hollande dans les pattes. J’en ai vu des cohabitations et celle-là n’est pas commode…”, a poursuivi Jean-Paul Huchon dans le quotidien. Il n’empêche que c’est bien le président de la République qui sera chargé de décider si oui ou non le poste lui est définitivement accordé.
France TV Info