Nouveau scandale lamentable et honteux au sein de la police nationale, impliquant de surcroît le ministre actuel de l’intérieur Christophe Castaner que le syndicat de police Vigi accuse d’avoir couvert un médecin du travail accusé d’agressions sexuelles. Si au sein même de la police on protège des délinquants pareils, on a atteint le point de non retour à partir duquel plus rien n’est récupérable !
Le syndicat des personnels du ministère de l’Intérieur, Vigi, a dans un communiqué, demandé la démission de Christophe Castaner.
Il accuse le ministre de l’Intérieur d’avoir « été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements » d’un médecin inspecteur régional dans le Grand Est, dernièrement placé en garde à vue puis sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer. Ce dernier est accusé de faits d’agression sexuelle lors de visites médicales d’aptitude à l’emploi dans le Grand Est rapporte l’Union. Neuf élèves (sept femmes et deux hommes) de l’école nationale de police de Reims ont porté plainte.
En poste depuis 20 ans
Ils se sont plaints d’avoir été victimes d’attouchements de nature sexuelle (sept femmes et deux hommes) lors de leur visite médicale d’aptitude à l’emploi ; dernier sésame requis en vue de leur incorporation. En poste depuis une vingtaine d’années au sein du Secrétariat général du ministère de l’Intérieur (Sgami) Est, le médecin inspecteur régional, âgé de 63 ans, aurait palpé les seins et les parties génitales des jeunes recrues pendant l’examen.
Soutenu par le ministre ?
Le communiqué assure que le ministre avait en outre défendu ce médecin contre des accusations l’année dernière.
Faiblement représentatif
« Avec un tel management, qui couvre tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, pas étonnant que nos collègues se suicident », poursuit Vigi dans son communiqué. Selon Libération, ce syndicat, proche de la CGT, est très faiblement représentatif. Il n’a fait que 0,4 % aux dernières élections professionnelles.