Bien entendu le journaleux de LCI a réussi tout seul de France et en 2 jours à réaliser son enquête avec pour conclusion définitive : NON, ceci n’a rien à voir avec le vaccin ! Il faut bien que vous compreniez la stratégie : TOUTE MORT de cobaye vacciné sera TOUJOURS imputée à une cause qui n’est pas le vaccin ! C’est ainsi que ça fonctionne depuis des décennies avec la mafia Big Pharma.
Un prêtre américain qui s’était porté volontaire pour tester le vaccin du laboratoire Moderna est décédé.
Rien n’indique pour autant que ces injections aient causé sa mort.
Inconnu du grand public, John Fields est décédé le 27 novembre dernier. La disparition de cet homme d’Église, prêtre dans une petite localité de Pennsylvanie aux États-Unis, a suscité de nombreuses réactions : il faisait partie de la cohorte de volontaires ayant participé aux essais cliniques du laboratoire Moderna, l’un des plus avancés dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19. L’annonce de sa mort est relayée en ligne par des opposants aux vaccins, qui y voient une preuve de leur dangerosité. Lorsque l’on se penche plus en détail sur le parcours du religieux, rien ne permet pourtant de conclure que les doses reçues lors des derniers mois sont à l’origine de son décès.
Pas de preuve tangible
Âgé de 70 ans, John Fields a-t-il succombé suite au vaccin qui lui a été administré ? Plusieurs éléments permettent d’en douter. Il faut préciser qu’il avait répondu positivement à la fin de l’été à une sollicitation de l’Université de Pennsylvanie afin de prendre part à la troisième phase d’essais cliniques réalisés par le laboratoire américain Moderna. Il a ensuite indiqué dans une interview avoir immédiatement répondu « oui », et a ainsi reçu deux doses successives, le 31 août puis le 1er octobre. Des sites d’information catholiques apportent plusieurs éléments importants. Tout d’abord, le fait que sa mort aurait été causée par une crise cardiaque, sans qu’il ne soit fait mention d’un éventuel lien avec le vaccin. La plateforme CatholicPhilly note par ailleurs que le religieux devait soigneusement vérifier sa température et signaler le moindre symptôme pouvant laisser penser à des effets secondaires. Après ses deux injections, John Fields n’en avait observé aucun. Le septuagénaire, poursuivent les sites catholiques qui se sont fait l’écho de sa disparition, estimait qu’en participant à ces essais, il pourrait “contribuer d’une manière ou d’une autre à la mise au point d’un vaccin efficace qui aiderait à arrêter cette pandémie mondiale de COVID-19. Aider à en finir avec la peur, la souffrance et la mort qu’elle a déjà causées à des millions de personnes, ainsi qu’à mettre fin aux confinements successifs, avec l’espoir de permettre à la société de retrouver un mode de vie normal”. Une démarche qui l’a poussé à se rapprocher du laboratoire, mais qui ne signifie pas pour autant qu’il a véritablement été vacciné. En effet, comme dans tout essai clinique digne de ce nom, Moderna a procédé à des études à l’aveugle, proposant un placébo à la moitié des volontaires. Rien ne permet ainsi aux patients de savoir s’ils ont, ou non, reçu une dose du vaccin. Outre le fait que John Fields n’a observé aucun effet secondaire, il faut donc souligner que rien ne permet de déterminer s’il a effectivement été vacciné. Le laboratoire, pour l’heure, ne s’est pas exprimé sur le sujet. S’il est exact que le prêtre de 70 ans avait bien pris part à des essais cliniques contre le Covid-19, établir un lien de cause à effet entre les doses qu’il a reçues et son décès s’avèrent donc hasardeux, voire trompeur.
Photo d’illustration : Rien n’indique pour l’heure un lien entre ce décès et le vaccin du laboratoire. − JOEL SAGET / AFP
Thomas Deszpot
7 décembre 2020