C’est tout de même extraordinaire cette idée que certains auteurs se sont inventé dans leurs petites têtes, croyant que le seul fait d’être artiste les exonère du respect de la loi qui interdit de produire de la pornographie infantile. Sinon leur deuxième stratégie pour se sortir d’affaire sera de nous expliquer que ce sont des fantasmes, que ça n’a rien de réel et que même si c’était des dessins pédopornographiques ils ne font pas pour autant la promotion de la pédophilie ! Comment peut-on dire une telle ânerie sans rougir de honte ? Ça a la forme, la couleur, l’odeur, la texture de la pédophilie mais ça n’en est pas ! Cette bande dessinée aurait été achetée par toute la horde de pédophiles français, et pourtant ce dessinateur nous explique que tout ceci n’a aucun sens ; il va même bientôt crier à la censure et au complot ! Il reste à espérer que les associations de protection de l’enfance et de la famille vont lui tomber dessus, afin de lui faire comprendre que ses délires dégénérés ne sont pas obligatoirement commercialisables…
L’ouvrage intitulé « Petit Paul », qui fait partie d’une nouvelle collection érotique lancée par Glénat et dirigée par l’ex-star du porno Katsuni, raconte les péripéties d’un enfant de 10 ans.
C’est la nouvelle bande dessinée du Français Bastien Vivès. À peine publiée, Petit Paul a été retirée des ventes, lundi 24 septembre, par les magasins Cultura et Gibert Joseph, sur fond d’accusations de pédopornographie. Une pétition qui demande le retrait de cet ouvrage, premier titre de la collection Porn’Pop dirigée par l’ex-star du porno Katsuni pour les éditions Glénat, a été lancée ce week-end. Elle recueillait mardi plus de 2 000 signatures. L’association internationale des victimes de l’inceste envisage de porter plainte.
« Les équipes sont mobilisées. Nous procédons au retrait de la BD dans nos magasins ainsi que sur notre site », a tweeté Cultura, qui se présente comme le deuxième libraire de France. Sur la couverture, la mention « ouvrage à caractère pornographique » apparaissait déjà.
« Une BD qui parle de cul de manière décomplexée »
Ces enseignes ont été prises à partie sur Twitter par les détracteurs de Petit Paul. « Présenté par son auteur comme un livre humoristique, mais se voulant excitant car basé sur ses fantasmes, Petit Paul montre les péripéties d’un enfant de 10 ans avec un énorme pénis que vont utiliser bon gré mal gré les femmes de son entourage », indique la pétition, rappelant que l’article 227-23 du Code pénal interdit les représentations à caractère pornographique de mineurs.
L’auteur Bastien Vivès, star de la BD française, connu pour Une sœur, Le Goût du chlore ou Polina, réfute ces attaques dans Le Parisien : « C’est une BD qui parle de cul de manière décomplexée. C’est clairement pour adultes et c’est sous scellé. On est plus dans le fantasme que dans la réalité. Et quand je parle de mes fantasmes, je parle bien sûr d’être dans la même situation que Petit Paul… Mon truc à moi, c’est plutôt les gros seins, pas les enfants… Ce bouquin, c’est comme une grosse blague, pour faire rigoler les gens. Certainement pas une apologie de la pédophilie.”
« Il s’agit d’une caricature »
« Nous réfutons fermement et catégoriquement les accusations de pédopornographie dont Petit Paul fait l’objet. Aussi obscène et provocatrice qu’on puisse la considérer, cette œuvre de fiction n’a jamais pour vocation de dédramatiser, favoriser ou légitimer l’abus de mineur de quelque manière que ce soit », se sont défendues les éditions Glénat dans un communiqué.
« Il s’agit d’une caricature, dont le dessin, volontairement grotesque et outrancier dans ses proportions, ne laisse planer aucun doute quant à la nature totalement irréaliste du personnage et de son environnement »,poursuit la maison d’édition. Glénat ajoute qu’elle est « particulièrement attentive à ce qu’elle publie ».