Cette affaire assez ahurissante et tout aussi ridicule démontre à quel point les tensions ont été exacerbées entre les Français de souche et le monde arabe en général. Oser appeler à la résistance républicaine pour une simple chanson andalouse qui parle d’amour, relève de la pure folie. D’autant que ces mêmes décérébrés qui appellent à la résistance républicaine ont brillé par leur absence lorsqu’il s’agissait de résister à la destruction de la France, à sa dislocation économique, sa déstructuration industrielle, sa soumission à la finance apatride et à l’usure… Bref, à sa paupérisation généralisée. C’est ainsi que l’on peut mesurer l’efficacité du travail de sape et de subversion de Nicolas Sarkozy et de ses sbires, des médias comme BFM ou RMC… qui n’ont cessé, ces dernières années, d’alimenter ce type de sujet aussi inutile que chronophage.
Un cours de musique du collège Rabelais de l’Escarène, près de Nice, a suscité de vives réactions de parents d’élèves.
La principale du collège de L’Escarène, près de Nice, a porté plainte contre X après les récriminations de quelques parents fâchés par le choix d’une complainte arabo-andalouse du Moyen-âge en cours de musique et une vague de réactions racistes, a indiqué le rectorat vendredi. « Suite à la réaction de quelques parents après l’initiative de la professeure de musique du collège Rabelais de l’Escarène, de faire chanter à une classe de 5e une complainte amoureuse arabo-andalouse du Moyen-âge, l’académie de Nice réagit contre tous propos discriminatoires ou racistes », a indiqué le rectorat dans un communiqué, en apportant son soutien au collège.
Une plainte contre X déposée par la principale
Alors que le feu couve depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, « une plainte contre X pour atteinte à l’image de l’établissement a été déposée par la principale du collège », a-t-on précisé de même source. Seuls « quelques parents » ont réagi au départ quand l’enseignante a souhaité faire chanter à une de ses classes de 5e des chansons, dont cette fameuse complainte du XIIe siècle, souligne-t-on encore au rectorat. La courte partition, en arabe avec aide à la prononciation et traduction française, a été retweetée par des internautes scandalisés, avec notamment la mention « résistance républicaine ».
Les paroles, datant d’une période d’essor artistique dans le sud de l’Espagne, disent ceci : «Quand elle est apparue marchant noblement, elle, mon amour, sa beauté nous a tués / Comme elle nous a regardés avec ses beaux yeux, une branche d’arbre s’est cassée / Mon problème c’est l’amour si ce n’est elle ? ». Les syndicats Sgen-CFDT, Snes-FSU, CGT Education et l’Unsa « condamnent les atteintes discriminatoires et racistes envers l’équipe du collège », selon un communiqué commun. « Les projets menés dans l’établissement et tous ce qui a trait au vivre ensemble sont […}
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Source : Libération