De la pure science-fiction, tout simplement extraordinaire. Donc, en 2022, nous pouvons injecter sur des malades de variole du singe un vaccin fabriqué sur une souche il y a une décennie, et qui n’a strictement rien à voir avec celle d’aujourd’hui mais de surcroît le produit est périmé depuis 7 ans ! Tout va très bien. C’est du jamais vu effectivement, toutes les bonnes pratiques de fabrication pharmaceutique se sont effondrées aujourd’hui sous nos yeux. C’est à se demander pourquoi ces lots périmés depuis plus de 7 ans n’ont pas été détruits il y a bien longtemps ? On peut ajouter à cette affaire la situation au Canada où les autorités de santé vaccinent contre le Covid-19 avec des doses périmées depuis 2 mois ! Il suffit pour le faire de prolonger la durée de conservation qui a pourtant été décidée par le laboratoire fabricant et certainement pas par les institutions gouvernementales.
Décidément, avec la peur, la panique et le terrorisme médiatique quotidien, les gens sont prêts à faire n’importe quoi, même les souris des essais cliniques sont plus respectées que les humains.
« Si ma première vaccination vient d’un lot périmé, et que ma 2e dose est retardée avec de nouveau un lot périmé, je peux légitimement m’interroger ! »
Ludovic, 42 ans, a reçu sa première dose de vaccin contre la variole du singe lundi dernier, à Brest. Mais alors qu’il venait d’entrer dans le centre, l’infirmière lui a indiqué que le lot de vaccins utilisé ce jour-là, P00027, était initialement censé périmer au 21 mars… 2017. Cette échéance a finalement été prolongée au 31 mars 2024, après accord de l’Agence nationale de sécurité du médicament…
Photo d’illustration : Le vaccin Imvanex, initialement prévu pour la prévention de la variole, est également utilisé contre le monkeypox. AFP/JULIEN DE ROSA
6 août 2022