Cette nouvelle affaire de violences policières est extrêmement grave, c’est tout simplement une tentative d’assassinat en groupe de la part de plusieurs policiers. Déjà, tirer à bout portant sur un civil avec un LBD est totalement illégal et peut tuer. D’ailleurs, ça a causé un traumatisme crânien grave avec des morceaux de la balle dans la blessure. Le résultat est immédiat, coma ! 50 points de suture ont été nécessaires et d’autres chirurgies le seront dans le futur. Non seulement ce jeune Hédi a quasiment été tué par ce tir de MDD mais de surcroît, il a été tiré violemment dans une ruelle pour être tabassé au sol ! Il n’a pas été interpellé, il a été laissé pour mort et sans le secours d’autres personnes, il le serait.
Malgré ces actes gravissimes innommables, inqualifiables et bien évidemment inacceptables dans une société civilisée, il se trouve qu’une centaine de policiers marseillais ont décidé de faire grève ou plus exactement de se porter pâle avec des faux certificats médicaux pour soutenir les voyous responsables de ce carnage. Ils ont d’ailleurs été mis en examen, l’un d’eux en détention provisoire, les 3 autres placés sous contrôle judiciaire. À leur sortie des locaux de la police, ils ont eu droit à une haie d’honneur et à des applaudissements : comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous ! À peine croyable.
Ce n’est plus une police républicaine responsable, mais une milice, voire une secte. Comment est-il possible de se comporter de la sorte avec autant de mépris pour les victimes ? C’est d’autant plus insultant qu’une cagnotte vient d’être mise en place sur le site GoFundMe. Comment est-il possible que les syndicats appellent à un service minimum et poussent les policiers à se faire porter pâle en réalisant des faux certificats médicaux impliquant des médecins véreux ?! Est-ce que le conseil de l’ordre des médecins va leur taper sur les doigts ? Est-ce que la sécurité sociale – la CPAM – va réaliser les contrôles nécessaires afin de faire stopper cette hystérie ? On attend également avec impatience la réaction des autorités, de la hiérarchie de la police marseillaise, mais également du ministre de l’Intérieur, afin de remettre de l’ordre dans la maison poulaga !
Ce comportement est véritablement effrayant, car il démontre une inversion totale des valeurs au sein de la police nationale (n’impliquant, bien entendu, pas tous les policiers). Un exemple pourrait exprimer parfaitement la gravité de cette réaction. Imaginez les médecins et chirurgiens de l’hôpital, collègues du Dr Le Scouarnec, pédocriminel, violeur récidiviste de plus de 300 victimes, organiser une quête sur le parking de l’hôpital lors de son arrestation par exemple ! Il était apprécié de sa hiérarchie, car c’était un bon chirurgien, mais est-ce acceptable ? Certainement pas. C’est pourtant ce qui a été fait dans les locaux de la police marseillaise en affichant ce soutien inconditionnel à des policiers impliqués dans une affaire grave. Certes, ils bénéficient tous de la présomption d’innocence, mais la moindre des choses serait également de respecter la procédure judiciaire et les victimes. Comment est-il possible de normaliser une telle violence allant jusqu’à la mort ? Comment ont-ils fait pour se désensibiliser à ce point ? Certes, c’est un métier très difficile et la violence explose dans notre société, mais est-ce une raison valable ? N’importe qui aurait pu croiser leur chemin et se retrouver dans le cas de Hédi, surtout si son origine ethnique est maghrébine ou africaine en général…
Il faut rappeler également la dangerosité des syndicats policiers qui ne sont jamais là pour défendre les vrais intérêts des policiers, notamment les augmentations de salaires, de meilleurs moyens, le paiement des heures supplémentaires… non, ils sont toujours là pour défendre des policiers coupables de violences policières, de corruption ou de faux et usage de faux en écriture publique ! Malheureusement, la police française s’est transformée en milice du macronisme, car le pouvoir ne peut plus tenir que par la violence étant donné qu’il n’a plus aucune légitimité populaire et vu les très nombreux scandales qui se cumulent au fil des années. Sauf que, en donnant ces ordres, les autorités sont obligées de les couvrir, sinon elles seront lâchées par la police.
Émeutes à Marseille : “Ils étaient là pour taper” : Hedi a été laissé pour mort après un tir de flash-ball
INFO LA PROVENCE. Dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet, en marge des émeutes qui ont secoué Marseille, Hedi a reçu un tir de “flash-ball” dans la tempe avant d’être passé à tabac par un groupe de quatre à cinq personnes qu’il identifie comme un équipage de la Bac. Sorti du coma, le jeune homme souffre d’un grave traumatisme crânien. Il raconte.