On va encore nous expliquer que ces violences sont antidémocratiques et indignes bla bla bla comme si les révoltes populaires pouvaient ne pas être violentes. Ils oublieront évidemment de rappeler que la plus grande violence vient de ces élites corrompues et traîtresses qui ont vendu leur âme au capital et aux lobbys. Que Monsanto et son glyphosate continuent de tuer par milliers, que Servier avec son Mediator soit coupable de plusieurs milliers de morts sans même avoir été jugé, que les paradis fiscaux poursuivent leurs pillages avec la protection de la police et de la justice… Le désordre et la violence sont pour le moment un monopole étatique exercé par les laquais du mondialisme.
Cinquante-sept personnes ont été arrêtées à Marseille, dix-neuf à Nantes et au moins trois à Paris.
Manifestations contre la loi Travail, acte IV. Sur l’ensemble du territoire français, entre 170 000 personnes, d’après les autorités, et 500 000, selon la CGT, ont défilé, jeudi 28 avril pour dire leur opposition au projet de réforme du Code du travail, porté par la ministre Myriam El Khomri.
Les rassemblements ont dégénéré dans plusieurs villes de France. Au total, 124 personnes ont été interpellées, a indiqué Bernard Cazeneuve. Plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés. Francetv info fait le tour, en images, de ces manifestations qui ont viré en affrontements.
À Paris, trois policiers blessés, dont un en « état d’urgence absolue »
Environ 16 000 manifestants ont défilé à Paris. A l’entrée du pont d’Austerlitz, sur la rive gauche de la Seine, plusieurs dizaines de personnes ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l’ordre, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes.
Trois personnes ont été interpellées et trois membres des forces de l’ordre ont été blessés, a indiqué la préfecture de police à francetv info. L’un d’eux a été hospitalisé en « état d’urgence absolue » après avoir été« vraisemblablement touché par un projectile ». Un autre souffre d’une plaie occipitale.57 interpellations à Marseille
La plupart des 57 personnes arrêtées l’ont été à la gare Saint-Charles, où des voies ont été envahies. Des incidents ont aussi eu lieu près de la place Castellane, point de rassemblement final des différents cortèges marseillais, avec des jets de projectiles, comme le montre cette vidéo de La Provence.
La manifestation a réuni 4 800 manifestants, selon le préfet de police, mais ils étaient 75 000 d’après la CGT et 30 000 pour FO.
Huit blessés à Rennes
A Rennes, dix-huit personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture d’Ille-et-Vilaine à francetv info. Huit personnes ont été blessées, dont six policiers, un jeune homme – hospitalisé pour une blessure à l’œil – et un motard qui s’est interposé entre les policiers et les manifestants.
Les forces de l’ordre ont dressé des barrières devant le centre-ville. Une bombe incendiaire a explosé devant la police, comme le montre cette vidéo, prise à l’angle de la rue Jean-Jaurès et de la place de la République. « La détonation nous a surpris », explique à francetv info la personne qui l’a mise en ligne.
D’après la préfecture, 5 000 personnes ont défilé dans les rues. Elles étaient 10 000, selon les organisateursUne voiture et un scooter incendiés à Nantes
Dix minutes à peine après le départ à 11h15 du cortège, qui réunissait 8 500 personnes selon la police et plus de 20 000 d’après l’intersyndicale, les forces de l’ordre ont été caillassées. Sur le parcours, des abribus et des caméras de vidéosurveillance ont été brisés.
Un scooter et une voiture de sport ont aussi été incendiés.
La police a procédé à 19 arrestations, indique Presse Océan.Des heurts à Grenoble
Des heurts ont également éclaté à Grenoble (Isère), où 3 500 personnes manifestaient à midi, selon les chiffres de la police, 10 000 d’après les syndicats. Certains ont mis le feu à une structure en bois, comme le montre cette vidéo du Dauphiné Libéré.