Nous vous invitons en premier lieu à écouter la vidéo ci-dessus avant de poursuivre la lecture de ce texte. Maintenant que vous avez pris connaissance des arguments de ce monsieur, prédicateur français dans une chaîne satellitaire très connue, il se peut fort bien que vous ayez été séduit par son argumentaire dans sa tentative d’autoriser l’usure. Nous allons aborder 2 points importants pour démonter tout son argumentaire qui n’est qu’un château de cartes. Premièrement, avant de vouloir autoriser l’usure bancaire aux musulmans vivant dans des pays non musulmans, il faudrait qu’il commence par interdire l’usure bancaire dans les pays musulmans. Mais vous imaginez bien qu’il n’en a pas le courage et qu’il ne le fera jamais ni lui ni ses semblables.
Second point important. La fatwa de ces imams pro usure nous explique qu’il est permis aux musulmans d’acheter une maison principale, là où ils habiteront, car elle est essentielle à la vie d’une famille. Cette affirmation est totalement erronée, sachant que la moitié des Français ne possèdent pas leurs biens immobiliers et qu’ils sont locataires. Des millions de personnes n’ont jamais été propriétaire du toit qui les abritait et ont pu, malgré cela, vivre une vie terrestre décente tout en éduquant leurs enfants. Ainsi, vous l’aurez compris, il s’agit ici de la volonté de vouloir se constituer un patrimoine et donc de s’enrichir. Bientôt on nous expliquera qu’il est essentiel d’acheter à crédit la voiture car c’est le moyen de transport pour aller travailler. Ils oseront ensuite proclamer qu’il sera essentiel à terme d’acheter le magasin de fruits et légumes, car on ne peut pas vivre sans manger…
C’est tout de même assez extraordinaire de constater le degré d’hypocrisie et d’aveuglement dont certains font preuve. Les choses sont pourtant claires, les règles sont limpides et compréhensibles par tous, il faut vraiment être doué d’un esprit retors pour essayer de comprendre autre chose que ce qui est écrit.
Le prêt bancaire, les intérêts usuraires, acheter une maison en islam, par l’imam Ahmed Miktar