La persécution de Pedro Varela
Son œuvre trentenaire d’éducation de la jeunesse espagnole, la ramenant du dévoiement gauchiste ou droitier à la vie familiale ordonnée et donc efficace, est stigmatisée du faux nom – qui ne fut jamais employé, au demeurant, en Allemagne – de naziste. Mais l’épouvantail sur un arbre sec ne doit pas cacher la verte forêt, et cet éditeur et orateur hors pair, né d’un couple mixte germano-espagnol, mérite que l’on réfléchisse, à travers son cas, à une tyrannie envahissante, orwellienne : il fut condamné en 1998 à cinq, puis, rebelote, en 2010 à deux ans et demi de prison, pour le même motif, peines purgées près de Barcelone, à savoir un délit purement politique, strictement d’opinion, sans violence aucune et touchant une opinion sur un génocide qui n’a rien, le lecteur s’en doute, de palestinien : les livres de sa librairie confisqués, jetés à la voirie municipale, et une fois retrouvé l’air libre de la liberté relative que le règne de la quantité donne en illusion à notre monde, le voici apprenant par téléphone ce Vendredi 7 juillet, en excursion avec sa fille en montagne, que sa maison d’édition qui diffusait, entre autres ouvrages, le livre contre la maçonnerie écrit par Franco, sous le pseudonyme de Jekkim Boor, et autres pamphlets, était fermée, après une perquisition, sans aucun procès.
L’on trouvait chez lui, toute la littérature latino américaine inconnue dans notre pays – où les ignares cueillent des diplômes, en noyant dans leur masse les honnêtes candidats -, et notamment celle de Salvador Borrego, créateur de plusieurs périodiques à Mexico, l’érudit auteur mexicain centenaire, né en 1915 et, Dieu merci, en bonne santé, qui a consacré sa vie à dénoncer les sociétés secrètes maçonniques, leur visée mondiale et leurs crimes, en particulier Les origines occultes de la seconde guerre mondiale, La déroute mondiale et meilleurs encore Infiltracion mundial et America peligra ! La traduction allemande, faite en Espagne, du récit de la vie et du combat pour la liberté mené par Ahmed Rami, directeur de Radio Islam à Stockholm, était toujours renouvelée au fil des ans. L’on y voyait même, il m’en souvient, une revue galicienne (soit la “Bretagne espagnole” frontalière du Portugal) musulmane, des revues sur la Bosnie combattante, alors que notre prétendue “extrême-droite” crypto-sioniste et un peu tarée, toujours empêtrée dans le colonialisme, adulait en France les Serbes tyranniques et vantait les mérites de ceux qui ont tué tant d’hommes, de femmes et d’enfants musulmans et chrétiens bosniaques ! Pareille liberté d’expression et d’information était en Europe typiquement espagnole jusqu’à ce que le mouvement autonomiste catalan fasse un pacte avec les milices sionistes de Barcelone, tout comme cela se produisit durant la guerre d’Espagne et fit, par exemple, que Franco refusera jusqu’à sa mort, en 1976, de reconnaître l’entité sioniste ! Ce que s’empressa de faire le socialiste Felipe Gonzalez !
Varela a dénoncé, à cette occasion, comme toujours, la collusion de la gauche locale ou plus exactement d’une dictature néo marxiste et des “think tanks” ou sociétés de pensée américano-sionistes essaimant partout comme une tumeur sur un monde intoxiqué.
Son domicile a donc été forcé, laissé ouvert en son absence aux voleurs occasionnels, et non seulement son fonds de commerce saisi, mais aussi ses “fondos economicos”, les ressources que sa famille possédait à son domicile, pour certainement remplir les poches de ceux que l’Internationale (aux paroles composées par un franc-maçon français) nomme “les damnés de la terre” ! Varela a dénoncé, à cette occasion, comme toujours, la collusion de la gauche locale ou plus exactement d’une dictature néo marxiste et des “think tanks” ou sociétés de pensée américano-sionistes essaimant partout comme une tumeur sur un monde intoxiqué.
Un couple espagnol qui m’amenait, au siècle dernier, à sa librairie barcelonaise, me disait que c’est grâce à son action pédagogique et morale qu’ils avaient quitté la vie de bohème de skinheads et les oripeaux du nazisme d’opérette ou du fascisme d’arrières salles de café, et s’étaient insérés dans la vie réelle, celle de la santé familiale, que notre gauche caviar, avec effronterie, juge “bourgeoise”, conformiste ! À quoi cela sert-il de vociférer quoiqu’on veuille dire, si l’on ne donne pas, en effet, enseignait Varela qui a toujours refusé une carrière politique électorale, l’exemple d’une vie ordonnée et sage, d’une action féconde et digne ? Chez lui, j’ai acheté la pièce de théâtre de Calderon, du 17e siècle d’or castillan, “La vie est un songe”, où il est enseigné qu’il faut juger de la vie, à son juste poids, comme précédant un réveil en Dieu ! Schopenhauer cite cette pièce ! Cette foi devrait être générale, elle est commune par exemple aux vrais Chrétiens et aux vrais Musulmans devenant de moins en moins nombreux, à cause des illusions du monde et de ses fictions sataniques, mais chez cet auteur madrilène comme chez Pedro Varela, s’y ajoutait cette foi directe en Dios non seulement par la conscience, mais comme José Antonio Primo de Rivera fusillé à Alicante (port d’où Rosenberg, l’ambassadeur soviétique fit partir l’or vidé de la banque d’Espagne pour l’amener sur trois bateaux à Odessa !) par le sacrifice total, le martyre. À cet égard, Pedro est un digne successeur de José Antonio dans un monde qui va à sa perte, selon les lois non de la fatalité, mais de la justice divine !
Il se présentera devant un juge, sans se faire d’illusions, car il sait que la rage du Procureur (ou -eure) entraînera la fermeture de sa librairie, l’interdiction de sa maison d’édition Ojeda et de nombreux ouvrages internationaux, dont des essais musulmans évidemment aux antipodes du wahhabisme, patriotiques sur le combat du Hezbollah et de la Syro-Palestine !