Encore une fois, voici la preuve que la France et son régime au pouvoir est en train de virer république bananière avec des comportements des forces de l’ordre aussi absurdes que stupides. Nous avons tous vu de nombreux policiers s’acharner sur une personne à terre, sur une vieille dame, un manifestant se faire gifler sans aucune raison valable, un autre policier jeter un pavé énorme sur les manifestants sans savoir même où il va tomber… Maintenant, les forces de l’ordre se rendent coupables de vol en réunion et pourtant aucun média n’en parle et encore moins un politicien !
En réalité, il est inconcevable qu’un flic fasse quoi que ce soit sur le terrain sans recevoir l’ordre de sa hiérarchie. Si les dérapages et les bavures se multiplient c’est uniquement parce que la hiérarchie couvre les forces de l’ordre ! Autrement il est excessivement simple d’inverser la vapeur, il suffit que les ordres soient donnés pour que personne n’ose une seconde mettre un bâton télescopique dans le slip des manifestants ! Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes en démocratie, vous pouvez dormir tranquille, nous sommes dans le pays des Lumières et de la civilisation bla-bla-bla… Ce genre de choses ne se produisent que dans les pays du tiers-monde, certainement pas en France.
À l’issue de la manifestation à Paris de ce 1er mai particulièrement tendu et agité, des forces de l’ordre ont ordonné à certains manifestants de retirer et d’abandonner leurs gilets jaunes pour pouvoir quitter la place d’Italie.
Une injonction qui pose question.
Pour rejoindre le cortège, ce mercredi 1er mai, il a fallu montrer patte blanche. Aux abords du parcours de la manifestation à Paris, qui s’étirait de Montparnasse à la place d’Italie, les contrôles de “filtrage” étaient omniprésents. Fouille des sacs, contrôles d’identité… Le but : confisquer les objets pouvant servir “d’armes par destination” et arrêter d’éventuels “éléments perturbateurs”, nous prévenaient la veille les syndicats policiers. Mais une fois le défilé terminé, les manifestants ont à nouveau dû passer des contrôles pour sortir du périmètre sécurisé, comme a pu le constater Marianne. Un filtrage visant cette fois… leur tenue vestimentaire.« Une humiliation »
Aux alentours de 18 heures, les différentes issues de la place d’Italie sont “verrouillées” par les forces de l’ordre. Pour les manifestants désirant quitter le point final de la manifestation, seule une sortie par l’avenue d’Italie est possible. Alignés, barrant la route, une dizaine de gendarmes filtrent les manifestants, leur accordant au compte-goutte le droit de s’éloigner de la zone envahie par la fumée des gaz lacrymogènes. “C’est une stratégie d’évacuation classique, explique Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, auprès de Marianne…
Pour leur permettre de quitter la Place d’Italie, les gendarmes ordonnent aux manifestants d’abandonner leurs gilets jaunes… #1erMai
Photo d’illustration : Place d’Italie, à l’issue de la manifestation, de nombreux gilets jaunes ont dû quitter leur tenue avant de quitter les lieux. – Anthony Cortes