11 novembre 1918, le début de la fin !
Chacun de parler, comme des instruments de musique discordants d’un orchestre avant que le chef ne leur impose silence en frappant de sa baguette, de cette guerre connue par ouï-dire, et que l’enfance d’aujourd’hui ne connaît d’aventure que par les lettres effacées des monuments aux morts ou des établissements publics. Ce 11 est symbolique, il fut intentionnellement triplé, c’est-à-dire devint l’armistice du 11 novembre fixé à 11 heures par une décision du frère maçon Foch qui retarda de vingt minutes environ l’heure de cessation des hostilités, avec le sacrifice de quelques vies sur l’autel d’un rite maçonnique d’exaltation du 33e degré.
La cause de ce conflit, comme nous avons eu plusieurs fois l’occasion de le dire, fut clairement formulée par l’auteur français, émigré en Suisse pendant ce conflit fratricide, se tenant “au-dessus de la mêlée” et dont un collègue iranien venu avec une délégation d’une cinquantaine de personnes, universitaires et responsables de musées, visiter Paris, Rome et Munich, en octobre, célébrait le talent et la sublimité du style : Romain Rolland, qui écrivit une vie de Beethoven, et est connu pour son roman musical Jean-Christophe, écrivit, en 1921 à son secrétaire qu’il avait la conviction absolue que cette guerre était celle des nations qui travaillaient moins bien contre celle qui travaillait le mieux. Que l’Angleterre était responsable de ce crime contre l’humanité, selon son expression, et qu’elle le paierait.
Un siècle après, imaginez que cet ancien élève de l’École Normale Supérieure qui refusa de se présenter à l’agrégation de philosophie parce qu’il refusait l’esprit positiviste du programme, et devint professeur de culture musicale n’était qu’un ami de la vérité, comme il s’en trouve peu aux tribunes de la corrida trentenaire qui sacrifie le taureau européen au matador globaliste sorosien !
Cette guerre a été longuement mûrie par l’Angleterre qui craignait la concurrence du travail bien fait, le made in Germany et la Russie soudoyée par elle, à qui nous confiâmes l’argent des Français pour que celui-ci revienne dans les poches d’une presse nationale belliciste vénale. Soit, mais en quoi cela touche les autres peuples ? Tous les continents ont participé à la guerre, soit par les armes, soit par le blocus d’affamement des Empires centraux qui ne s’arrêta qu’en 1919, au jour anniversaire même de l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche.
Cette guerre est-elle terminée ? Les Palestiniens pourraient vous répondre !
Cette guerre ne fut pas, comme le fait accroire l’agitation communiste ou maçonnique, le fait du militarisme prussien auquel George Sorros veut maintenant enlever ses dernières plumes d’aigle en le plongeant dans les jungles disséminées qui l’empêcheraient de monter à la rencontre du soleil ! De nombreux pays européens refusèrent de marcher avec l’Angleterre et sa colonie américaine, comme tout le Nord de l’Europe et la Hollande, l’Espagne et le Portugal dut attendre une submersion maçonnique pour, avec les états américains hispaniques participer en 1917 au Congrès de la Maçonnerie des puissances alliées qui dessineront la carte de l’Europe d’entre deux guerres, au moment de l’apparition céleste au village de Fatima, nom prédestiné !
Nos lecteurs, surtout nos frères et sœurs musulmans, savent que le honteux Traité de Versailles se tint en présence de fébriles délégués sionistes venus contrôler l’application des promesses de la Balfour Declaration de début novembre 1917 signal non pas de la naissance mais de l’accélération de la colonisation que l’on sait. Car autant il est important de savoir que la Clinton et tout le Washington politique est enferré avec les Wahhabites, pour comprendre le rejet américain actuel de son équipe, autant il est nécessaire de savoir que Guillaume II avait refusé les propositions sionistes de Herzl et que faire sauter le mur de défense européen de l’Empire turc et celui défensif de l’amitié et de la protection qu’offrait aux trois cent millions de Musulmans “reconnaissant l’autorité du Calife”, l’Empereur Guillaume ! Lequel avait octroyé une large autonomie à l’Alsace-Lorraine qu’il préservait du laïcisme et dont les avantages juridiques et sociaux impériaux-allemands sont conservés jusqu’à ce jour !
De nombreux Musulmans et autres confessions de foi sont tombés, et leur contribution à la victoire des Alliés leur fut-elle bénéfique ? Ceux qui, en revanche, combattirent pour la sauvegarde de l’Empire ottoman et infligèrent sous la direction de Nourredin Bey, dans cette partie de l’Irak nommée Irak-Arabi, sur une boucle du sinueux fleuve Tigre, une défaite terrible à Kut-el-Amara – dont le siège dure du 15 décembre 1915 au 8 janvier 1016 – aux Anglo-indiens commandés par le général Townshend, avec l’aide germano-autrichienne, capturant une armée entière, ont-ils eu à regretter leur combat ? C’est aux descendants d’en juger, et c’est au Jugement dernier d’en publier les conséquences.
Cette guerre est-elle terminée ? Les Palestiniens pourraient vous répondre !
Pierre Dortiguier