Voici ce qui arrive quand on a détruit un pays en appliquant un programme contraire aux promesses et engagements de campagne. Valls est certainement, aujourd’hui, le politicien le plus détesté de France. Il semble que le hashtag #TSV (Tout sauf Valls) fonctionne à merveille. Il ne faut pas s’étonner de la survenue de ce genre d’incident lorsque l’on a humilié, pendant plus de 4 ans, tout un peuple à coups de 49.3, d’austérité, de harcèlement fiscal, policier,… Selon Valls “La démocratie ne peut pas être la violence” en faisant référence à cette gifle ratée ; par contre, elle peut être très violente lorsqu’il est question de mettre 600.000 personnes au chômage, de laisser faire le CAC40, les paradis fiscaux, Big Pharma, une justice sans moyens, un hôpital public détruit, une éducation en danger…
Il est également très curieux de voir les frères la truelle Valls, Peillon… s’offusquer de cette violence, eux dont les aînés ont décapité le roi de France et tué des centaines de milliers de Français pour leurs salades maçonniques des Lumières. Chez ces hypocrites amnésiques, le terrorisme et la violence sont à géométrie variable et dépendent donc de l’identité des victimes… Tant que c’est les autres qui trinquent, ça va !
Décidément, les déplacements sont difficiles pour Manuel Valls. Après avoir été enfariné à Strasbourg le 22 décembre, le Premier ministre avait, à la suite de rumeurs d’un comité d’accueil remonté, préféré annuler son déplacement à Rennes. Prudemment, il avait préféré Lamballe dans les Côtes-d’Armor pour faire campagne en Bretagne.
L’ancien Premier ministre devait y visiter des entreprises locales. Mais, à la sortie de l’hôtel de ville, où il s’était entretenu avec les élus locaux, et alors qu’il serrait quelques mains, le candidat à la primaire de la gauche a manqué d’être giflé par un jeune homme qui aurait crié « Ici c’est la Bretagne ». Le manifestant a manifestement raté le candidat. Il a, par contre, été maîtrisé de manière plutôt musclée par le service d’ordre. Des images qu’a pu saisir Le Télégramme.
« La démocratie ne peut pas être la violence »
L’ancien Premier ministre a ensuite accompli le reste de son programme sans autre anicroche, selon Ouest-France.
Manuel Valls a par la suite réagi à l’événement, qu’il a jugé « grave ». « Je ne suis pas venu parler de moi. Il y a toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie de s’exprimer », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l’incarnent comme les hommes politiques. La démocratie ne peut pas être la violence », affirmant qu’il n’avait « pas peur » d’« aller au contact de [ses] concitoyens ».
VIDÉO – Valls réagit à la claque qu’il a reçu à Lamballe : il parle d’un acte “grave” mais dit être “courageux” et jure qu’il n’a “pas peur” pic.twitter.com/rF2mRYjB3A
— Arthur Berdah (@arthurberdah) 17 janvier 2017
Selon des sources proches de l’enquête, le jeune homme, N. L., âgé de 18 ans, serait proche des milieux nationalistes bretons. Il a été placé en garde à vue pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Selon Le Parisien, il a des antécédents judiciaires dus à des délits mineurs « en lien avec l’usage de stupéfiants. »
Vincent Peillon a immédiatement fait part de son soutien à son adversaire de la primaire sur Twitter…