“C’est après avoir prêté allégeance à Daech sur les réseaux sociaux que le SRPJ a décidé d’intervenir” écrit l’auteur de cet article à propos de cette convertie qui a succombé aux thèses de l’État islamique.
Il faut croire que les différents SRPJ de France travaillent chacun à sa manière, car que penser et que dire de leur passivité devant les écrits dithyrambiques et l’apologie de la violence de Marc-Édouard Nabe qui est même devenu le porte-parole attitré de Daech en France et qui affirme toute honte bue ne pouvoir trouver le sommeil sans avoir visualisé une vidéo de décapitation de Daech (sic).
Comment ne pas penser que cette pauvre femme, comme tant d’autres personnes influençables, ne peut être qu’une victime de la propagande abjecte de cet écrivaillon haineux raté qui pense défendre la cause de musulmans qui ne lui ont rien demandé ; son seul souci étant de se mettre en avant, dût-il revêtir le masque de la bête.
La jeune femme de 26 ans, convertie à l’islam, appelait au djihad sur Facebook. Une radicalisation expresse que racontent ses parents.
Il y a trois ans, Louis a incité sa fille Julie* à participer au concours de Miss Carnon, petite station balnéaire près de Montpellier. La jeune femme, alors âgée de 23 ans, termine troisième sur vingt-deux participantes. Ce mercredi 16 août, elle comparaît devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour apologie du terrorisme. Une radicalisation rapide aux allures de descente aux enfers que raconte le quotidien Midi Libre.
Le matin du 27 janvier 2017, la police perquisitionne le logement familial. « Ils nous ont demandé s’il y avait des armes et des drapeaux de Daech chez nous, explique le père de Julie, un enseignant à la retraite, au quotidien régional. Ils ont tout fouillé et ont emmené notre fille. » Dans sa chambre, les policiers retrouvent des messages écrits faisant l’apologie du djihadisme (« Je jure de tuer le plus grand nombre de kufar », de mécréants).
Sur Internet, Julie avait changé de compte Facebook et téléchargé des vidéos de décapitation. La jeune femme disposait aussi de l’application de messagerie cryptée Telegram, très prisée des djihadistes, où elle discutait avec des combattants syriens. C’est après avoir prêté allégeance à Daech sur les réseaux sociaux que le SRPJ a décidé d’intervenir.
Mosquée de Lunel
Ses parents, présentés par Midi Libre comme « un couple sans histoire demeurant dans une villa près de Montpellier », n’ont vu « que des signes » de sa radicalisation. Julie s’était convertie depuis peu à l’islam, avait commencé à suivre des cours d’arabe et « s’habillait avec des vêtements noirs et commençait à se cacher les cheveux ». À ses parents qui la voient scotchée des heures au téléphone, Julie explique qu’elle a un copain tunisien et qu’elle veut se marier. « Ils lui ont fait miroiter le paradis sur terre », se désole sa mère dans le quotidien.
Cette dernière se souvient d’une rencontre étrange, deux ans auparavant, au cours d’une brocante : « Un barbu l’a abordée et lui a demandé son numéro de téléphone. » Julie lui donne. L’individu fréquente régulièrement la mosquée de Lunel, une ville de 25 000 habitants à mi-chemin entre Montpellier et Nîmes. Une vingtaine de jeunes qui avaient leurs habitudes dans cette mosquée sont partis faire le djihad.
« Une proie idéale »
Mais Julie était « naïve », selon sa mère. « Elle est très influençable et peut se glisser dans les convictions d’autrui », souligne d’ailleurs l’expert psychologue. Midi Libre relate en effet une enfance « chaotique », celle d’une adolescente complexée par son poids, ayant multiplié les fugues et les prises d’héroïne. Revenue au foyer familial il y a peu, Julie fréquentait alors un homme plus âgé en proie à des problèmes d’alcoolisme avec qui elle partageait une passion pour Bob Marley. Le concours de Miss était pour son père l’occasion de « lui redonner confiance ». Mais cela ne l’a pas empêchée de se radicaliser quelques mois plus tard.
Pour l’avocat de la jeune femme, Me Luc Abratkiewicz, l’histoire de Julie « résume parfaitement le processus de la radicalisation ». Elle était une « proie idéale », « paumée et en rupture », qui « s’est pris les pattes dans la toile d’araignée tendue par les intégristes ». Selon Midi Libre, son incarcération lui fait l’effet d’un électrochoc. Ses parents en sont […]
Antoine Grenapin – Le Point
*Son prénom a été modifié