Ces politiciens n’ont absolument aucune conviction politique ni doctrine à défendre. Ils mangent à la première gamelle qui se présente devant eux et défendent aujourd’hui un projet de loi qu’ils décriaient hier. C’est juste à vomir, dégoûtant et abject. Édouard Philippe qui cosignait une tribune avec sa collègue Nathalie Kosciusko-Morizet ou Darmanin qui déposait un amendement anti-PMA… sont aujourd’hui ceux qui seront responsables d’une grave dérive. Ces gens sont définitivement des acteurs au service des scénaristes qui écrivent notre futur…
Cette loi est un non-sens, elle est dangereuse, elle aura des conséquences néfastes sur les futures générations. Mme Aude Mirkovic, auteure des livres PMA, GPA : Quel respect pour les droits de l’enfant ? et de PMA, GPA : La controverse juridique en parle parfaitement et démontre pourquoi cette loi est contre l’intérêt de l’enfant. Il faudra se souvenir d’une chose importante, c’est bien le microscopique et insignifiant lobby LGBT, du point de vue du nombre, qui a imposé “démocratiquement” sa loi au peuple qui n’en voulait pas.
Lors du débat sur le mariage pour tous en 2013, Édouard Philippe se disait “résolument” opposé à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes.Tout comme ses petits camarades Bruno Le Maire et Gérald Darmanin…Les futures pirouettes s’annoncent douloureuses… La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé mardi 12 septembre que le gouvernement programmait pour 2018 l’autorisation de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes. Une promesse de campagne d’Emmanuel Macron… mais une mesure à laquelle tous ses ministres issus de la droite s’étaient opposés lors du virulent débat sur le mariage pour tous en 2013.
Le 10 février 2013, Edouard Philippe, alors député-maire UMP du Havre, cosignait ainsi avec sa collègue Nathalie Kosciusko-Morizet une tribune pour expliquer son abstention sur la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de mêmes sexe. Et c’est notamment par crainte de la PMA que celui qui est devenu Premier ministre justifiait alors son vote ! « S’engager sur la voie de l’adoption plénière implique déjà la PMA, puis la GPA, pour les couples de même sexe », écrivait-il. Edouard Philippe et NKM l’affirmaient donc haut et fort : « Nous nous opposerons résolument à la PMA pour les couples homosexuels féminins, et à la GPA qui, au nom de l’égalité, ne manquera pas d’être réclamée par la suite. »
En 2013, Darmanin déposait un amendement anti-PMA
Bruno Le Maire aussi devra avaler la couleuvre. « Je ne suis pas favorable à la PMA pour les couples homosexuels » car « la seule limite que je fixe, c’est celle du droit à l’enfant », assénait l’actuel ministre de l’Economie en octobre 2016, interrogé par Le Parisien, alors qu’il était en campagne pour la primaire de la droite.
Mais c’est surtout pour Gérald Darmanin, ex-député LR devenu ministre de l’Action et des Comptes publics, que les contorsions s’annoncent rudes. Non seulement il s’était particulièrement illustré à l’Assemblée nationale pour s’opposer à la loi Taubira, mais il était allé jusqu’à défendre, le 3 février 2013, un amendement visant à interdire expressément la PMA aux couples de même sexe. « L’adoption de cet amendement permettrait de montrer que ce texte n’a rien à voir avec la PMA et la GPA – c’est ce que le gouvernement ne cesse de nous répéter depuis le début – et que l’enfant don ne serait plus un enfant dû », argumentait Darmanin dans l’Hémicycle. Des propos que ses ex-petits camarades de droite se feront sans doute un plaisir de lui rappeler…
En plus de ces trois ministres, trois secrétaires d’État du gouvernement Philippe ont eux aussi pris publiquement position contre la PMA pour les couples de femmes par le passé. Il s’agit des LR Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, ainsi que de la MoDem Jacqueline Gourault, secrétaire d’État auprès du […]