Que ça dérape au 36 quai des Orfèvres ou ailleurs pourquoi pas, nous sommes après tout dans une société décadente avancée, mais de là à maintenir en fonction les accusés malgré la gravité des charges qui pèsent sur eux et les certificats médicaux de la victime, c’est une toute autre affaire dans l’affaire !!! La justice pourrait certes les blanchir au cours d’un procès, là n’est pas la question, mais s’ils sont reconnus coupables, comment justifier une telle légèreté dans la gestion de ce dossier ?
DOCUMENT FRANCE 3. “Ils m’ont plaqué le visage contre le bureau” : la touriste qui accuse des policiers de l’avoir violée au 36, quai des Orfèvres témoigne.
“Ils m’ont plaqué violemment le visage contre le bureau. Ça m’a assommée, j’ai vu des étoiles” : trois ans après les faits, Emily Sponton, la touriste canadienne qui accuse deux policiers de l’avoir violée dans les locaux de la police judiciaire parisienne, le 22 avril 2014, a livré son témoignage à France 3.
“Ils ont totalement changé d’attitude”
Elle avait rencontré des policiers dans un bar en face du 36, Quai des Orfèvres, et ceux-ci l’avaient invitée à visiter les célèbres locaux de la police judiciaire. Mais “ils ont totalement changé d’attitude quand j’ai refusé de faire ce qu’ils me demandaient”, affirme la jeune femme. « J’avais trop peur que ça finisse encore plus mal, alors je me suis dit “il faut que je fasse ce qu’ils veulent, sinon je ne m’en sortirai pas” ». C’est une policière qui l’a retrouvée en larmes devant le bâtiment quelques heures plus tard. Elle présentait plusieurs ecchymoses et une lésion au niveau des parties génitales…