Voici encore une fois la preuve de la puissance et de l’arrogance de la propagande médiatique française. Non seulement Monsieur Bernard Tapie a été condamné par la justice pour avoir escroqué le Trésor public pour près d’un demi milliard d’euros grâce à une magouille ourdie par l’ex-président de la république Nicolas Sarkozy et qui a même fait condamner Christine Lagarde, l’ex-ministre de l’économie par la CJR ou Cour de justice de la république, mais force est de constater aujourd’hui que la radio publique lui offre une tribune !!! Quel est franchement l’intérêt d’avoir à écouter un Bernard Tapie ? N’oublions pas que ce dernier a déjà été condamné à de la prison ferme pour avoir triché et truqué des matchs de foot !
Il y a 350 000 nouveaux cas de cancers chaque année, faudra-t-il que Léa Salamé invite tous les malades et leur tende son micro ?
Bref, ce n’est plus du journalisme mais du copinage et c’est très dangereux, d’autant que c’est réalisé avec l’argent du contribuable en cette période de fronde sociale des #GiletsJaunes. En réalité la seule affaire qui intéresse les auditeurs ce sont ces centaines de millions d’euros qui ont été détournés et dont on aimerait bien savoir quand seront-ils remboursés ! Apparemment ce n’est pas la priorité de Léa Salamé ni de toute son équipe rédactionnelle…
Malaise au sein de la rédaction. Hier soir, via un communiqué que “L’Obs” s’est procuré, la Société des journalistes de Radio France s’est indignée après une interview mercredi de Bernard Tapie réalisée par Léa Salamé dans la matinale de France Inter. La journaliste avait reçu l’homme d’affaires et avait évoqué avec lui de nombreux sujets tels que son soutien aux Gilets jaune, le cumul des mandats, Emmanuel Macron et son cancer. puremedias.com vous propose de réécouter cet entretien.
“L’équipe ‘programme’ de la matinale écoute-t-elle les sujets de la rédaction ?”
Mais la SDJ de Radio France n’a pas apprécié que l’intervieweuse vedette ne pose aucune question sur les 404 millions d’euros que l’ancien ministre doit à l’Etat français. “C’est un choix journalistique tout à fait respectable (de recevoir Bernard Tapie, ndlr). Ce qui n’est pas journalistique, c’est de l’interroger pendant onze minutes sur les Gilets jaunes, la politique, sa santé… sans mentionner une seule fois qu’il a été définitivement condamné (…) et qu’il n’a pas versé un centime“, a expliqué la Société des journalistes, rappelant qu’il sera “jugé dans trois mois au pénal pour escroquerie“.
“C’est d’autant plus incompréhensible que la rédaction de France Inter a suivi scrupuleusement les étapes de ce feuilleton judiciaire. Mais l’équipe ‘programme’ de la matinale écoute-t-elle les sujets de la rédaction ?“, a interrogé la SDJ. Et d’ajouter…