Il y a quelques semaines l’enquête concernait des fraudes présumées de l’équipe de Martine Vassal. Cette fois-ci, comme vous pouvez le lire sur l’article ci-dessous de la Provence du vendredi 17 juillet, il est question de l’équipe de Samia Ghali dans une affaire assez grave qui implique également un commandant de police.
Est-il utile de rappeler ici que le juge Charles Duchaine, responsable de l’enquête autour des deux frères Guerini, affirmait qu’il était totalement inutile et irresponsable de continuer à voter à Marseille, tout en conseillant de mettre la ville sous tutelle afin de mettre hors d’état de nuire toute cette mafia locale qui a fait tant de mal à la ville.
Selon France Inter, ces gardes à vue interviennent dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de procurations frauduleuses concernant le huitième secteur (15e et 16e arrondissements) de Marseille.
Quatre personnes sont en garde à vue, dont un commandant de police, dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de procurations frauduleuses dans le huitième secteur de Marseille, révèle France Inter jeudi 16 juillet. La police judiciaire cherche à savoir comment ces procurations ont pu être validées sans que les électeurs les déposent eux-mêmes.
Dans cette enquête, concernant le secteur remporté par la sénatrice ex-Parti socialiste Samia Ghali, qui couvre les 15e et 16e arrondissements, des policiers ont été entendus sur le recueil des procurations douteuses, avait expliqué la procureure de Marseille Dominique Laurens il y a dix jours.
Cette enquête a commencé à la suite de l’ouverture d’une première enquête à Marseille, dès la mi-juin, sur de possibles « manœuvres frauduleuses », « faux et usage de faux » sur des « procurations simplifiées » proposées par des élus et militants Les Républicains dans le quatrième secteur de la ville. L’enquête porte aussi sur des soupçons de fraude liés au vote de résidents d’un Ehpad du sixième secteur.
Photo d’illustration : le conseil municipal de Marseille, à l’espace Bargemon, le 4 juillet 2020 (photo d’illustration). (NICOLAS VALLAURI / MAXPPP)
Radio France
16 juillet 2020