Il serait beaucoup plus judicieux de mettre énormément de moyens contre les réseaux pédocriminels du dark web qui violent et tuent des milliers d’enfants chaque année ! Le système politique fait tout pour se protéger lui-même, il ne fait pas grand-chose pour protéger la population malgré les différentes menaces extrêmement graves qui pèsent sur elle et qui pullulent. Faut-il rappeler qu’un réseau de 850 000 pédocriminels vient d’être mis à jour en Angleterre ? Idem en Allemagne ! On imagine que c’est la même chose en France mais comme la justice ne fait rien, personne ne peut le quantifier.
La France s’apprête à créer une agence nationale de lutte contre les manipulations de l’information en provenance de l’étranger visant à « déstabiliser l’État », a annoncé mercredi le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Stéphane Bouillon.
La France s’apprête à créer une agence nationale de lutte contre les manipulations de l’information en provenance de l’étranger visant à « déstabiliser l’État », a annoncé mercredi le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Stéphane Bouillon. Ce service rattaché au SGDSN devrait voir le jour dès le mois de septembre et mobiliser à terme jusqu’à 60 personnes qui travailleront en sources ouvertes, c’est-à-dire à partir d’éléments publics, a-t-il précisé au cours d’une audition devant la Commission défense à l’Assemblée nationale.
Avec cette agence de lutte contre les ingérences numériques, « il ne s’agit pas de corriger ou rétablir la vérité, mais d’arriver à détecter les attaques quand elles viennent de l’étranger, pouvoir les caractériser et d’une certaine manière les attribuer pour pouvoir permettre aux hommes politiques, aux diplomates, à la justice et la presse de constater que sur 400.000 tweets de reprise de telle ou telle information, 200.000 viennent d’une ferme à bots (des comptes automatisés, ndlr) dans une région hors de notre pays ou que tel débat provient d’une ferme à trolls », a-t-il fait valoir. « Il ne s’agit pas de faire du renseignement, ce qui nous intéresse c’est ce qui est en train de devenir pandémique sur le plan informationnel » et si cela émane d’« un pays étranger ou d’une organisation étrangère qui visent ainsi à déstabiliser l’État sur le plan politique », a-t-il insisté. « Notre objectif est de détecter le plus rapidement possible quelque chose qui est en train de monter et de pouvoir signaler l’incendiaire. Une fois que la forêt a brûlé c’est triste mais c’est trop tard », a-t-il conclu.
Plusieurs échéances électorales feront l’objet d’une attention particulière au cours des prochains mois, a confié le SGDSN, comme les élections législatives en Allemagne fin septembre, « pour pouvoir en tirer des leçons ». La France elle-même se prépare à la tenue dans un an d’une élection présidentielle et des tentatives d’ingérences dans des scrutins passés dans ce pays, ou aux États-Unis, ont été documentées.
Photo d’illustration : Le Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Stéphane Bouillon. Bony/SIPA
AFP
2 juin 2021