Il n’y a plus d’État en France, il n’y a plus d’homme d’État pour défendre les intérêts de la France et des Français. L’histoire du bombardement de l’institut français de Gaza par l’armée israélienne démontre à quel point la déliquescence de l’État français est totale. Non seulement l’institut a été bombardé sans aucune raison, l’État français ne fait rien pour défendre ses intérêts mais, de surcroît, on apprend que des renseignements sensibles ont été récupérés par l’entité sioniste. Sans oublier l’insulte ultime qui consiste à faire exploser le coffre-fort pour en voler le contenu ainsi que le fait d’inscrire sur les murs “Ici c’est israël” !
Comment est-il possible de considérer encore que l’entité sioniste est un pays ami de la France ? Comment est-il possible de se faire humilier de la sorte sans réagir ? Que pensent l’extrême droite et les identitaires français totalement sionisés ? Il est tout de même curieux de constater leur silence honteux dans ce genre d’affaire…
« Ils ont saisi des ordinateurs, inscrits sur les murs en hébreu : “Ici, c’est Israël”, ils ont également tagué l’étoile de David, fait exploser le coffre, pris l’argent qui s’y trouvait et le reste du contenu », affirme cette source française. « Des photos ont été prises des dégâts puis transmises aux autorités françaises »,
L’affaire est potentiellement embarrassante.
Israël a-t-il récupéré des dossiers sécuritaires sensibles liés à l’activité de la France dans la bande de Gaza ? Le 3 novembre, le Quai d’Orsay annonçait que « les autorités israéliennes » l’avaient informé que l’Institut français à Gaza avait été visé par « une frappe israélienne », « quelques jours » plus tôt. « Aucun agent de l’institut ni aucun ressortissant français ne se trouvaient » dans le bâtiment, précisait alors le ministère des Affaires étrangères.
Environ dix jours après l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre, qui causa la mort de 1140 personnes, en majorité des civils, le consulat de France à Jérusalem, dont dépend l’Institut de Gaza, avait demandé aux gardes et au personnel de l’antenne de quitter les lieux. Dans son communiqué du 3 novembre, le Quai d’Orsay indiquait avoir « demandé (à Israël, NDLR) de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision » de frapper l’enceinte…
Photo d’illustration : L’Institut français de Gaza, le 30 novembre 2023. SHADI AL-TABATIBI/AFP
24 & 25 janvier 2024