La situation socio-économique du pays est catastrophique au point où l’on se demande comment va se terminer cette révolte des Gilets jaunes, mais lorsque l’on se rend compte de la gravité de l’affaire Alexandre Benalla, on comprend vite pourquoi le pays va si mal. Ce n’est plus un gouvernement mais plutôt un cirque, sauf que les cirques sont faits pour amuser les spectateurs et non pour les ruiner !
C’est à se demander quel sera le prochain épisode tant il est évident que cette affaire est loin d’être terminée.
Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, aurait omis de réclamer à l’ancien collaborateur du chef de l’État un passeport de service ainsi qu’un téléphone secret-défense, après son licenciement.
Un élément de plus dans l’affaire Benalla. Selon Le Canard enchaîné, paru mercredi 16 janvier, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, a “oublié” de réclamer à l’ex-chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, un passeport de service ainsi qu’un téléphone crypté, après son licenciement.
Ce passeport de service “facilite le passage des frontières et permet de voyager sans visa dans certains pays”, précise Le Canard. Alexandre Benalla disposait donc au total de quatre passeports, selon le journal : deux passeports diplomatiques et deux passeports de service. Quant au téléphone, il s’agit d’un “téléphone Teorem”, indique l’hebdomadaire, “un appareil classé secret-défense”, utilisé notamment par la présidence ou les militaires, qui permet des communications sécurisées. Le Canard enchaînéajoute que l’avocate d’Alexandre Benalla a finalement déposé le passeport au ministère de l’Intérieur et offert de rendre le téléphone à l’Élysée.
Invité de franceinfo mercredi matin, le sénateur LR de Moselle François Grosdidier, membre de la commission d’enquête sénatoriale qui reprend ses auditions mercredi après-midi, a indiqué que la commission allait interroger Christophe Castaner, Jean-Yves Le Drian et Patrick Strzoda sur les révélations du Canard enchaîné.
Photo d’illustration : L’ancien chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, le 19 septembre 2018, devant la commission d’enquête du Sénat, à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)
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