Décidément c’est la marque de fabrique de la macronie, pour être ministre il faut être mis en examen ou sous le coup d’une enquête judiciaire pour une sale affaire, une bien bonne magouille à l’ancienne ! C’est certainement voulu, c’est pour tenir encore mieux les gens et leur faire croire qu’il faut absolument qu’ils soient proches du pouvoir et bien dociles afin de ne pas avoir de problèmes avec la justice ! Dans tous les cas, c’est dramatique et catastrophique pour l’élite politique en général et le gouvernement en particulier qui accélère sa chute…
C’est une contre-attaque d’une personne contre laquelle il existe des « indices graves ou concordants » qu’elle ait commis une infraction, soit la définition de la mise en examen.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, mise en examen pour corruption et trafic d’influence dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG, attaque en justice le président du conseil d’administration de Renault, Jean-Dominique Senard.
Elle lui reproche, selon un acte cité par Le Nouvel Obs, d’avoir « dissimulé et fait dissimuler à la justice française des documents essentiels de nature à [l’] innocenter ». Jean-Dominique Senard est assigné pour « entrave à la justice et omission de témoigner en faveur d’un innocent », selon le parquet de Nanterre, qui a confirmé l’info à l’AFP.
Emploi de complaisance
La justice soupçonne Rachida Dati d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 en provenance d’une filiale de Renault-Nissan. A cette période, la nouvelle ministre de la Culture était avocate…
Photo d’illustration : Rachida Dati, ministre de la Culture, mise en examen pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire Carlos Ghosn (Photo datée du 2 avril 2024). - JEANNE ACCORSINI / SIPA
6 avril 2024