Le comportement de ce laboratoire géant de l’industrie pharmaceutique s’apparente à un comportement de voyou, comportement de quelqu’un qui a des choses à cacher afin de préserver ses intérêts. Malgré le scandale sanitaire d’ampleur historique touchant plusieurs millions de patients, ils prennent leur temps, continuent de mentir car ils se savent intouchables et protégés par les autorités politiques.
L’AFMT a été reçue le 25 mai par la direction de Merck-France dans l’établissement de la firme de Lyon.
Les questions posées par Chantal L’Hoir, présidente de l’AFMT, en présence de Michèle Rivasi, députée européenne, ont permis d’apprendre qu’aucun des composants du Levothyrox – levothyroxine et excipient – n’était fabriqué par la firme Merck, qui se contente d’assembler en Allemagne.
La firme Merck refuse le retour de la commercialisation de l’ancienne formule du Levothyrox, revendication des patients ; elle refuse également d’indiquer le nom des fabricants des différents composants. L’AFMT dénonce l’opacité entretenue par Merck et les autorités sanitaires, alors que la traçabilité des productions pharmaceutiques devrait être la règle.
L’AFMT rappelle que des centaines de milliers de patients sont toujours dans l’errance thérapeutique en France, et que beaucoup souffrent toujours d’effets indésirables pénalisant leur vie quotidienne.
Bourret, le 27 mai 2018
AFMT [Association Française des Malades de la Thyroïde]