Décidément, on n’arrivera jamais à comprendre comment fonctionne la hiérarchisation des peines en France, surtout quand on apprend qu’une une mère indigne a pu s’en tirer avec seulement deux ans de prison ferme, alors qu’elle a laissé son enfant de zéro à deux ans vivre dans une cave, puis dans un coffre de voiture au point de lui causer des séquelles neurologiques gravissimes et irréversibles ! Comment est-ce possible ? D’autant que les pseudo experts psychiatriques nous ont pondu une nouvelle pathologie, le déni de grossesse. Ils vont même beaucoup plus loin puisqu’ils parlent aussi de déni d’enfantement ! En d’autres termes, vous avez la possibilité de tuer votre enfant à la naissance en expliquant que vous n’avez pas accepté votre grossesse ou tout simplement le tuer au bout de un ou deux ans de vie en expliquant que vous n’avez pas non plus accepté sa naissance ! N’est-ce pas là, encore une fois, la preuve d’une décadence profonde de notre société moderne dirigée par des élites déconnectées du réel et portée sur le désordre.
Le verdict est tombé à Tulle (19), ce vendredi 16 novembre dans l’affaire Séréna, au terme de cinq jours de procès.
Un verdict qui reconnaît sa culpabilité, mais reste clément.
Les jurés ont rendu leur décision après avoir délibéré pendant plus de deux heures.Vendredi 16 novembre à Tulle (19), vers 17 heures, la sentence est tombée pour Rosa Maria Da Cruz, la maman de la petite Séréna découverte en octobre 2013 dans le coffre d’une voiture. Elle a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement dont trois ans avec sursis ainsi qu’un suivi socio-judiciaire de cinq ans impliquant une injonction de soins (deux ans en cas de non-respect). La justice a par ailleurs décidé de la déchoir de son autorité parentale sur l’enfant.
Par ce verdict, prononcé par six femmes et trois hommes, la cour d’assises de la Corrèze, sans nier que l’accusée a connu un déni de grossesse, considère qu’il ne suffit pas à justifier vingt-trois mois de privations de soins, d’aliments et de contacts, ceux-là mêmes qui sont à l’origine des troubles du spectre autistiques irrémédiables dont souffre Séréna.
Il prend cependant en compte la personnalité de l’accusée, laissant la porte ouverte à un rapide aménagement de peine (sous forme de bracelet électronique). Elle sera toutefois conduite en détention ce vendredi soir.
Séréna, cachée de tous depuis sa naissance le 24 novembre 2011, a été découverte par des garagistes de Terrasson le 25 octobre 2013, cachée dans le coffre de la voiture de Mme Da Cruz.
Sud Ouest