Vous pouvez écouter dans la vidéo ci-dessus les propos d’un porc qui n’a aucun respect pour les femmes, ni leurs époux, puisqu’il a essayé de coucher avec une femme mariée. Malgré son refus, il a insisté car selon lui, lorsque l’on est une star, toutes les femmes se couchent devant sa grandeur. Pire encore, H. Clinton qui fait semblant de s’offusquer, alors que son mari n’a pas fait mieux et qu’elle est en très mauvais état, incapable de gérer, à son âge avancé et après un AVC, une campagne présidentielle.
Bref, ce monde moderne occidental est dirigé par des porcs qui cachent bien leur jeu en se présentant comme des gens civilisés et éduqués, alors qu’ils ont cessé de réfléchir depuis longtemps avec leurs cerveaux pour laisser leur entrejambe prendre le dessus et tenir la barre d’un navire en perdition. Pire que tout, ce comportement ne choque plus le peuple qui s’est lui-même accommodé de cette dérive et s’est pratiquement porcinisé ; n’est-ce pas Alain Soral qui défendait le fait de draguer des femmes enceintes dans la rue s’offusquant même que cela puisse choquer des gens !!!
Game over pour Trump ?
Après avoir réussi à survivre à un nombre incroyable de polémiques, le candidat républicain doit affronter la publication d’un enregistrement de 2005 dans lequel il se vante d’avoir tenté de séduire une femme mariée et jure que « quand vous êtes une star », les femmes « vous laissent tout faire ». « Vous pouvez les attraper par la chatte », se vante-t-il. Les termes utilisés sont particulièrement vulgaires mais 20 Minutes a décidé de ne pas les censurer, au vu des circonstances exceptionnelles de l’affaire.
Les républicains sont horrifiés. En coulisses, certains appellent même à changer de candidat, selon Politico. Mitt Romney estime que les propos de Trump font « l’apologie des agressions sexuelles ». Le candidat, lui, a présenté des excuses tièdes pour ce qu’il appelle « une discussion privée de vestiaire ». Il se défend, disant qu’il a entendu « bien pire » de Bill Clinton sur le terrain de golf.
“J’ai essayé de la baiser, elle était mariée”
Le clip a été tourné dans les coulisses de l’émission Access Hollywood, en 2005, et obtenu par le Washington Post. Donald Trump, qui vient alors juste d’épouser Melania, discute avec l’animateur Billy Bush de ses conquêtes passées. Malgré son micro-cravate, il ne sait sans doute pas qu’il est enregistré à ce moment. « J’ai tenté ma chance mais je n’ai pas réussi, je l’avoue. Mais j’ai essayé de la baiser, elle était mariée », dit Trump d’une femme à l’identité inconnue. Il continue : « Quand vous êtes une star, elles vous laissent faire. Vous pouvez tout faire [même] les attraper par la chatte », lâche-t-il.
Apercevant l’actrice Arianne Zucker, chargée de l’escorter sur le tournage du soap operaDays of our lives, Trump s’exclame : « Wow, elle est super bonne, wow ! Je vais devoir prendre des Tic-Tacs, juste au cas où je me mette à l’embrasser. Je suis automatiquement attiré par les belles femmes, je les embrasse, c’est comme un aimant, je n’attends pas ». Récemment, Miss Utah 1997 avait accusé Donald Trump de l’avoir embrassée sur la bouche contre son gré.
« Nous ne pouvons pas laisser un tel homme devenir président », réagit Clinton.
✔@HillaryClintonThis is horrific. We cannot allow this man to become president. https://twitter.com/Fahrenthold/status/784484724131717124 …
Clinton a réagi sur Twitter : « C’est ignoble. Nous ne pouvons pas laisser un tel homme devenir président ». Dans la foulée, son équipe de campagne a réalisé un mash-up de toutes les déclarations de Donald Trump sur les femmes.
Les républicains condamnent fermement
Les réactions n’ont pas tardé à tomber notamment de la part des ténors républicains. Papy Jeb Bush, qui ne porte pas Trump dans son coeur, estime que rien « ne peut peut excuser les commentaires dégradants de Donald Trump envers les femmes ».
« Je suis écoeuré par ce que j’ai entendu aujourd’hui », a déclaré Paul Ryan, l’homme fort du Congrès, en annulant la participation de Donald Trump à un rassemblement dans son Etat du Wisconsin samedi.
Idem chez l’ancient candidat John Kasic, qui refuse de soutenir Trump tout comme le gouverneur républicain de l’Utah, Gary Herbert, et l’élu du Congrès Jason Chaffetz qui ont même annoncé qu’ils ne voteraient pas pour Donald Trump, sans aller jusqu’à soutenir Hillary Clinton.
Plus gênant pour Trump, le président du parti républicain, Reince Priebus, a déclaré : « Personne ne devrait parler d’une femme en ces termes. Jamais. »
Face à cette déferlante, le candidat a présenté des excuses. « Je n’ai jamais dit que j’étais une personne parfaite », a déclaré Donald Trump dans une vidéo diffusée sur Facebook. « Ceux qui me connaissent savent que ces paroles ne reflètent pas qui je suis. Je l’ai dit : j’avais tort et je m’excuse ».
Dans son message, Donald Trump a organisé la contre-attaque en rappelant le passé du mari de son adversaire, Bill Clinton. « J’ai dit des choses bêtes mais il existe une grande différence entre les mots et les actes d’autres gens. Bill Clinton a réellement maltraité des femmes, et Hillary a harcelé, attaqué, humilié et intimidé ses victimes. Nous en parlerons dans les prochains jours », promet le candidat.
Le deuxième débat présidentiel de dimanche entre Donal Trump et Hillary Clinton promet.