C’est toujours le même prétexte, encore une fois, qui sera avancé par les tyrans au pouvoir à la solde de Washington et Londres : c’est nous ou le chaos sanglant ! Soumettez-vous docilement à notre pouvoir, vivez misérablement et regardez-nous piller vos terres ; autrement, vous risquez d’être massacrés un par un ! C’est en substance ce qu’il faut lire entre les lignes de ce discours périmé qui ne fonctionne plus nulle part et certainement pas en Algérie, actuellement ! On imagine qu’un grand nombre de ces tyrans africains sont terrorisés par un éveil citoyen massif, tant il est inconcevable et impossible d’arrêter des dizaines de millions de manifestants pacifiques, quelle que soit la force militaire du pays concerné.
Lors d’une allocution télévisée, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde hier contre les risques que peuvent poser les manifestations dans des États de la région nord-africaine et moyen-orientale.
« Actuellement, dans des États de notre région, les gens parlent de la situation économique et des conditions [de vie], et ainsi, ils gâchent leur pays, le conduisent à sa perte », déclare al-Sissi lors de son allocution sans pour autant citer les États en question.
« Tout cela a un prix […] le peuple, les jeunes enfants et les générations futures vont payer ce prix-là, celui de l’absence de stabilité », estime le président égyptien.