Nous apprenons, certes, avec surprise, tant on n’y croyait plus, mais non sans une grande satisfaction et un soulagement, la dissolution du Rotary Club de Relizane qui se livrait à des activités subversives d’inspiration sioniste et maçonnique. Nous n’avons cessé de dénoncer ici même, sur notre site, ces organisations crypto-maçonniques comme le Lion’s et le Rotary qui, sous couvert d’activités philanthropiques, s’emploient à semer dans la société algérienne le germe de la modernité décadente laïciste tout en s’activant sournoisement à recruter les bonnes personnes acquises à leur discours et à jeter les jalons d’une vaste conspiration. Nous avons traduit à l’attention de nos lecteurs non-arabophones le texte d’un article de presse reprenant cette information et paru aujourd’hui dans le journal en ligne algérien Ennahar.
Le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales vient d’annuler l’agrément du Rotary club de Relizane et a décidé le gel de toutes ses activités, décision appliquée par le Wali [Préfet] de Relizane. L’association des Ulémas musulmans algériens avait adressé des correspondances aux autorités demandant la dissolution du club Rotary de Relizane. Le ministre de l’Intérieur et celui des Affaires religieuses ont été interpellés au sein du Parlement avec des questions orales relatives aux activités douteuses du club. Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses avait répondu que c’était des exceptions et que les activistes payeront très cher leurs « actes ». Cette association qui activait à Relizane s’était attaquée à l’érudit Cheikh Abdelhamid Ibn Badis lui reprochant de ne pas avoir réussi à jeter les fondements de la paix. Elle a en outre provoqué la colère des Algériens après avoir souhaité la miséricorde à l’ex-président de l’entité sioniste Shimon Perez qualifié d’homme de paix, ce qui a créé une controverse chez les Algériens. L’association des Ulémas s’est insurgée contre ce club – une pseudo association – et plusieurs personnalités dont Cheikh Chems-Eddine ont demandé de mettre fin à ses activités.
Source : Ennahar [Algérie]