Heureusement que ce n’est pas un Maghrébin ou un réfugié ; du coup, c’est moins grave, beaucoup moins grave. Pas pour les victimes, bien sûr ; non, pour la propagande actuelle et ses objectifs.
La cour d’Assises de l’Hérault a condamné à 20 ans de prison, soit la peine maximale, l’ancien entraîneur de football d’Autignac accusé de viols et agressions sexuelles sur 4 jeunes joueuses, sa petite cousine et sa femme.
Voilà 5 jours maintenant que Laurent Belmonte comparaissait devant la cour d’Assises de l’Hérault pour les viols et agressions sexuelles de 4 de ses anciennes petites joueuses du club de football d’Autignac, ainsi que ceux, plus anciens, de sa jeune cousine et de sa femme.
Ce vendredi 5 juillet, en fin d’après-midi, le tribunal de Montpellier a rendu son verdict. L’entraineur est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation pour les six victimes, y compris sa femme.
Au total, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle et 10 ans de suivi psycho-sociologique, soit une peine identique aux réquisitions.
A l’issue du verdict, beaucoup d’émotion pour sa femme et les parties civiles qui se sont embrassées. L’entraîneur, lui, n’a pas cillé.
Son avocat a confirmé qu’il allait faire appel du verdict, sous 10 jours.
Un scénario identique et récurrent
Des victimes isolées au sein du groupe
Il isole une enfant au milieu des autres : être choisie au milieu des autres, être celle qui va monter dans la chambre, c’est terrible !
10 ans de suivi requis
Laurent Belmonte est inaccessible à autrui, il n’entend pas la douleur.
Un « nouvel Outreau » selon la défense
On dit que Sandra [l’épouse de Laurent Belmonte, qu’elle accuse de l’avoir droguée, violée et filmée à son insu, NDLR] étaye les accusations des quatre enfants, mais il faut bien que quelqu’un étaye celles de Sandra : allo J. ? [la petite cousine de l’accusée, elle aussi plaignante] (…) Il manque des preuves dans ce dossier, que l’on tente de compenser par une accumulation de victimes.
Remise en cause de la parole des enfants
Ces enfants étaient magnifiques et dignes, représentaient tout ce que la justice doit protéger. Mais quand même : n’est-il jamais arrivé dans une cour de « récré » qu’on se monte la tête les uns, les autres ?
Ce soir, la récréation est finie. L’accusé va purger sa peine. Et sera astreint à un suivi pendant dix ans après sa sortie de prison.
Photo d’illustration : Cour d’appel de Montpellier / © France 3 LR
5 juillet 2019