Il semble de plus en plus clair que ce Parlement européen n’est rien d’autre qu’une mafia de vauriens et de corrompus qui se baladent avec des sacs d’argent liquide. Bien sûr, quand on les attrape la main dans le sac, ils osent affirmer qu’ils n’étaient même pas au courant de la présence de cet argent à la maison ! Il suffira aux forces de l’ordre et à la justice de faire correctement leur travail afin de tirer le fil de cette pelote. Il ne peut arriver qu’au sommet de cette pyramide putride du pouvoir européen. Lorsque l’on connaît les différents scandales dans lesquels a pataugé Ursula von der Leyen en Allemagne lorsqu’elle était ministre de la défense, on comprend qu’elle est très facilement corruptible par les lobbies. On imagine que Pfizer et Moderna n’ont pas eu trop de difficultés à convaincre ces délinquants…
Le Qatar n’avait pas besoin de verser un pot-de-vin à l’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, car cette dernière mettait en œuvre un plan européen plus large et recevait des ordres de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola. C’est ce qu’a affirmé mardi (13 décembre) l’avocat de Mme Kaili, Michalis Dimitrakopoulos.
Le bureau de Mme Metsola a indiqué à EURACTIV que la présidente donnait des instructions sur la manière de représenter la position de l’institution et « rien de plus ».
Vendredi dernier, l’eurodéputée grecque Eva Kaili, son partenaire Francesco Giorgi et l’ex-eurodéputé Pier Antonio Panzeri, président de l’ONG Fight Impunity, ont été arrêtés par la police belge pour des soupçons de corruption. Le Parlement européen l’a démise de ses fonctions de vice-présidente hier, à une écrasante majorité.
Jeudi (15 décembre), les tribunaux belges décideront si elle doit rester en prison jusqu’au jugement de l’affaire.
Dans un entretien accordé à la chaîne grecque MEGA TV, M. Dimitrakopoulos a expliqué que Mme Kaili n’avait rien à voir avec les pots-de-vin versés par le Qatar.
« Ce que l’opinion publique doit savoir, c’est que le Qatar n’a pas eu besoin de verser des pots-de-vin à Mme Kaili, car elle s’est rendue au Qatar en tant que représentante du Parlement européen, les discours, les entretiens qu’elle a donnés se faisaient avec l’accord et sur ordre de la présidente Roberta Metsola », a indiqué M. Dimitrakopoulos.
Pour appuyer son argumentation, il a ajouté que des documents le prouvent et a expliqué que Mme Kaili n’a pris aucune initiative et n’avait pas de motifs cachés.
« Mme Metsola l’a envoyée au Qatar, ce qu’elle allait dire avait été approuvé par Mme Metsola […] Mme Metsola avait également envoyé un fonctionnaire européen, Roberto Bendini, pour assister à toutes les réunions de Mme Kaili », a-t-il expliqué.
« Je vous rapporte les propos de Mme Kaili, elle exécutait un plan qui avait commencé en 2019, le Haut représentant Josep Borrell et [la commissaire aux Affaires intérieures] Ylva Johansson avaient décidé au niveau de la Commission de coopérer avec le Qatar, le Koweït et Oman », a poursuivi l’avocat.
Réponse de Roberta Metsola
EURACTIV a contacté le bureau de Mme Metsola pour un commentaire.
Un porte-parole a déclaré que les vice-présidents étaient assignés à des zones géographiques où ils représentaient le Parlement dans le cadre de leurs fonctions et responsabilités.
« La répartition des tâches des vice-présidents a été convenue au début du mandat. Dans le cas de cette eurodéputée [Mme Kaili], il s’agissait du Moyen-Orient », a déclaré le porte-parole. L’instruction claire et systématique donnée à tous les vice-présidents est de représenter la position du Parlement. Rien d’autre », a ajouté le porte-parole.