Cette arrogance est insupportable car Monsieur Bajolet oublie de dire que ce sont bien les patrons des entreprises occidentales qui payent ces 15 % et qui se rendent coupables de corruption autant que Saïd Bouteflika ! Et vu le nombre d’entreprises étrangères qui travaillent en l’Algérie, le nombre de corrupteurs est extrêmement élevé en France et ailleurs ! Faudra qu’il nous explique aussi comment se fait-il que tous les membres des gouvernements français sous l’ère Bouteflika ont fricoté avec cette mafia !
Bernard Bajolet, ex-patron du Renseignement extérieur français et ancien ambassadeur de France en Algérie, a révélé que Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, « était appelé Monsieur 15 % », allusion faite aux rétrocommissions qu’il aurait touchées en contrepartie des faveurs accordées à certains oligarques algériens.
Dans son intervention, le diplomate ne donne pas plus de précisions et ne révèle aucun élément d’information sur ce qu’il avance, se contentant d’affirmer que le président déchu et ses deux frères étaient « effectivement » liés aux affaires pour lesquelles de nombreux ministres et autres hauts fonctionnaires sont jugés.
L’ex-patron du Renseignement extérieur français accuse Saïd Bouteflika d’avoir touché des rétrocommissions sur les marchés publics indûment octroyés à des oligarques actuellement emprisonnés.
Bernard Bajolet était ambassadeur à Alger avant d’être rappelé en France où il sera désigné à la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le service d’espionnage français, dirigé actuellement par un autre ancien ambassadeur à Alger, Bernard Émié.
Photo d’illustration : Bernard Bajolet, ex-patron du Renseignement extérieur français. © D.R
Kamel Boumessaoud
Où va l’Algérie News5 Juillet2019
Source : Echoroukonline /Rachel Hamdi