Pour résumer la situation, nous avons des camps de concentration en Chine qui détiennent 1 million de musulmans que l’on force à quitter leur religion en les obligeant à manger du porc par exemple. Tout ceci sous le silence complice de la communauté internationale, et pire encore, des pays musulmans dirigés par des traîtres.
Du coup, pour bien comprendre comment fonctionne le système médiatique français, il faut rappeler que lorsqu’une femme musulmane pour X raisons est impliquée dans un fait divers quelconque c’est l’halali avec mobilisation des journalistes et des associations pendant des mois entiers. Par contre, si un pays comme la Chine se met à violer les droits humains les plus élémentaires dans des camps de concentration géants et sur des centaines de milliers de personnes, ça n’intéresse pas grand monde. Vous comprendrez que cette insupportable hypocrisie ne fait que discréditer ces castes moralisatrices pour longtemps.
Selon « The New York Times », le président chinois, Xi Jinping, a notamment donné l’ordre, dès 2014, d’être « sans aucune pitié » dans cette région à majorité musulmane.
Des documents officiels chinois, dévoilés, samedi 16 novembre, par The New York Times (en anglais), révèlent le haut degré de coordination par Pékin de la répression des Ouïghours et autres minorités musulmanes dans la région du Xinjiang. Selon ces documents internes au régime communiste, le président chinois, Xi Jinping, a notamment donné l’ordre, dès 2014, d’être « sans aucune pitié » contre le terrorisme et le séparatisme dans cette région à majorité musulmane.
Au moins un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, sont en détention dans cette vaste région du nord-ouest de la Chine, à la suite d’une campagne de répression contre le terrorisme et l’islamisme engagée ces dernières années, d’après les chiffres d’experts de l’ONU et d’ONG de défense des droits de l’homme.
Les plus de 400 pages de documents secrets offrent un très rare aperçu des mécanismes à l’œuvre au Xinjiang, en réaction à des attentats attribués à des indépendantistes ouïghours. Selon The New York Times, cette énorme fuite laisse à penser que la politique suivie au Xinjiang ne fait pas l’unanimité au sein du pouvoir chinois. Les documents ont en effet été transmis par un membre de l’appareil, qui a émis l’espoir qu’ils empêchent le régime, « d’échapper à sa culpabilité pour les détentions généralisées » dans cette région.« Rafler tous ceux qui doivent l’être »
Les documents comprennent entre autres un discours secret de Xi Jinping de 2014, dans lequel le président chinois appelle à lutter « sans aucune pitié » contre « le terrorisme, l’infiltration et le séparatisme », en recourant « aux armes de la dictature démocratique populaire ». Ce discours a été distribué…
Photo d’illustration : le président chinois, Xi Jinping, s’exprime lors d’une conférence de presse, le 11 novembre 2019, à Athènes (Grèce). (REUTERS)
France Télévisions17 novembre 2019