C’est tout de même extraordinaire de voir un des responsables du désastre actuel, ex-bankster de chez Rothschild, venir nous mettre en garde contre le chaos à venir ! Le culot nécessaire pour oser une telle posture démontre à quel point notre société moderne est malade.
À la tribune de l’Organisation Internationale du Travail, le président a dénoncé l’évolution du capitalisme, la multiplication des « rentes » et des déséquilibres.
Le chef de l’État a également affirmé avoir vécu la crise des « gilets jaunes » comme une « opportunité » de remettre « l’humain au cœur ».
Un constat sombre et inquiet… et des solutions plutôt classiques. Dans un discours de trois quarts d’heure ce mardi à Genève, Emmanuel Macron a évoqué l’importance du dialogue social et de la négociation pour faire face aux dérèglements du capitalisme actuel, porteur d’un « risque de crise sans précédent ».
Pour le centenaire de l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Président de la République a pris la parole après Angela Merkel, et commencé par évoquer le bilan de la plus ancienne des organisations internationales existantes, née sur les cendres de la Grande Guerre. Célébrant l’idée qu’ on ne peut construire une paix durable sur la somme des injustices », le chef de l’État a rendu hommage aux pionniers: Justin Godard, Arthur Fontaine, Léon Jouhaud, Albert Thomas… Les fondateurs d’une organisation ayant adopté 189 conventions, avec des succès notables notamment dans la lutte contre le travail des enfants.
« La conscience a su se réveiller quand le chaos était là », a noté Emmanuel Macron, annonçant ensuite qu’à nouveau, le « chaos est là » aujourd’hui, avec « une crise profonde, économique, sociale, environnementale, politique et donc civilisationnelle » pour l’ensemble des démocraties et des pays d’économie sociale de marché. En cause ? Le « dumping » sous toutes ses formes, et le « travestissement de notre économie mondiale » avec l’apparition de rentes…