Il est tout de même assez croustillant de lire cet article concernant le célébrissime anti fake news, zététicien acharné, pourfendeur de la fake science, Alexander Samuel, dans le box des accusés avec un procureur qui requiert deux mois de prison avec sursis, pour avoir effectué avec un amateurisme déconcernant des analyses de sang dans la rue pour prouver l’empoisonnement des manifestants avec du gaz lacrymogène (cyanure). La justice se pose la question de la demande de consentement des manifestants qui participent à une telle étude avec absence de déclaration au comité de protection des personnes comme l’exige la loi. Les prévenus affirment qu’il n’est pas question d’une étude mais de seuls diagnostics mais du coup quel serait l’intérêt de ce travail ?
L’avocat du plaignant ayant signé trop vite à son goût – en pleine manif alors qu’il suffoquait – demande 2 000 euros pour préjudice moral. Oui, c’est ainsi que travaille Alexander Samuel, exemplaire méthodologiste scientifique, il fait signer un consentement à une personne en détresse respiratoire face à des CRS qui chargent ! C’est ce même Alexander Samuel qui a participé à un débat pour savoir s’il faut psychiatriser le Pr Raoult !
Rappelons qu’Alexander Samuel est un soutien des Lacombe, Marty, Jomier… Sur son compte Twitter, A. Samuel affirme être mis en examen après une plainte du Pr Raoult pour diffamation suite à la traduction d’un article anglais. Il faut dire qu’il n’a cessé de l’insulter ainsi que le Pr Perronne, les Drs Wonner et Fouché, les traitant d’escrocs, débiles, fraudeurs… depuis le début de cette crise sanitaire (cf. captures ci-dessous).
Verdict le 8 septembre prochain.
Ce jeudi 9 juin, s’est tenu discrètement un procès pourtant au coeur de l’actualité : trois prévenus comparaissaient pour avoir tenté de montrer, par des prises de sang lors de manifestations de « gilets jaunes », les dangers du gaz lacrymogène sur la santé.
En pleine polémique sur l’utilisation du gaz lacrymogène au Stade de France et à la gare de l’Est, le tribunal de Paris accueillait discrètement, ce jeudi 9 juin, le procès de Josiane Clépier, médecin généraliste ; Christiane Blondin, ophtalmologiste ; et Alexander Samuel, professeur dans un lycée technique et docteur en biologie moléculaire. Ils comparaissaient pour avoir prélevé et analysé du sang à des « gilets jaunes » intoxiqués par des gaz lacrymogènes, lors de plusieurs manifestations, le 20 avril et le 1 mai 2019 à Paris, ainsi que le 8 juin à Montpellier.
Alexander Samuel, l’homme qui enquête sur le gaz lacrymogène utilisé contre les « gilets jaunes »
L’affaire judiciaire a été déclenchée par une vidéo circulant sur internet. On y distinguait un homme sur un trottoir, dans un nuage de gaz lacrymogène, donnant son nom, son numéro de téléphone, et acceptant de se faire prélever du sang. Parmi les silhouettes s’activant autour de lui, celles des trois prévenus. La presse s’interroge sur l’identité et l’objectif de ces individus étranges piquant des manifestants. Le parquet ouvre une enquête.
« Bonnes questions »
Pourquoi ces tests ? Quel était le but ? Connaître le degré d’intoxication au cyanure des manifestants suite à leur exposition au gaz lacrymogène, ont répondu les intéressés. Mesurer le degré de dangerosité pour la santé de ces gaz lacrymogènes, de plus en plus utilisés dans le cadre du maintien de l’ordre français, mais interdits dans plusieurs pays européens. Alexander Samuel, dont « l’Obs » avait fait le portrait à l’époque, a expliqué :
» Le trio avait-il le droit d’effectuer ces prises de sang ? Trois ans après, la réponse embarrasse le tribunal. « En fait, vous êtes un peu des lanceurs d’alerte ? » s’est demandé la présidente. « Personne ne conteste que vous posez de bonnes questions , a estimé un assesseur, mais vous n’avez pas l’impression d’avoir fait du bidouillage ? Joué aux apprentis sorciers ? » Et le procureur de préciser…