Pour toute personne initiée aux arcanes du complot mondial, cette info est d’une triste banalité. C’est la continuité pure et simple de l’opération Gladio, de la stratégie du Stay behind (de la tension) sauf que le communiste a été remplacé aujourd’hui par l’islamiste. Comme l’a déjà fait le franc-maçon Le Drian, les journalistes honnêtes et courageux qui ont publié cette information seront pourchassés par Erdogan afin de les faire taire. C’est la triste réalité du complot maçonnique mondial : la promotion du chaos et l’inversion des valeurs.
La ligne de défense d’Erdogan et de ses alliés criminels est simple : rien vu, rien entendu ! En d’autres termes : de simples journalistes trouvent ces infos mais pas les dizaines de milliers d’agents du renseignements aidés en cela par des centaines de satellites ainsi que du matériel aérien, casernes gigantesques du renseignement… Il faut être un piètre imbécile peut croire à de telles sornette ?
Des échanges téléphoniques entre un membre important de l’EI et des policiers ont été publiés par un journal turc national.
« Où t’es, grand frère ? Là où je t’ai dit ?« . Des échanges téléphoniques entre un membre important de l’organisation État islamique et des policiers turcs ont été publiés par un grand quotidien national d’Ankara. Ces bribes de conversation constituent une nouvelle preuve de la collaboration entre le groupe djihadiste et la police turque à la frontière entre la Syrie et la Turquie.
De l’argent de contrebandiers.
Les documents publiés dans l’édition de lundi du journal Cumhuriyet sont issus d’une enquête en cours, à Ankara, sur des citoyens turcs qui ont rejoint les rangs de Daech. Les documents contiennent la retranscription de conversations téléphoniques entre des soldats turcs et un certain Mustafa Demir, présenté comme un membre de Daech chargé de l’acheminement de bombes depuis la Syrie vers la Turquie. Lors de l’un de ces échanges, Demir s’adresse à un officier turc qui lui dit être, avec ses camarades policiers, « dans le champ de mines » et l’appelle à le rejoindre immédiatement. « On en a, viens ici, de ce côté, les hommes sont ici », indique le policier. « OK grand frère, j’arrive. C’est cet endroit où j’ai donné une voiture au lieutenant Burak ? », répond Demir. Selon le quotidien turc, ces transcriptions et ces documents de l’enquête « ont révélé que Demir avait reçu de l’argent de contrebandiers à la frontière et coopéré avec des officiers dans le cas de passages » de la frontière.
Des livraisons d’armes depuis la Turquie.
Ces cas de collaboration entre Daech et la police turque ne sont pas nouveaux. Juste avant l’été 2015, Cumhuriyet avait révélé que des camions appartenant aux services de renseignements turcs avaient transporté des armes vers la Syrie, destinées aux groupes djihadistes. À la suite de ces révélations pour lesquelles le rédacteur en chef du journal, Can Dündar, a été arrêté en novembre 2015. Erdem Gül, chef de bureau de Cumhuriyet à Ankara, est lui aussi emprisonné. Les deux journalistes sont poursuivis pour espionnage et divulgation de secret d’État. Malgré les risques auxquels s’exposent les journalistes de Cumhuriyet, le quotidien turc a visiblement décidé de poursuivre son travail d’investigation.
Europe1 / AFP