Encore un article lamentable des décodeurs du journal Le Monde, le quotidien des milliardaires, financé grassement par… Bill Gates. Cette courte introduction devrait suffire pour discréditer tout ce qui peut être publié par ce torchon de propagande.
Encore un pseudo journaliste inculte qui vient nous balancer à l’article assez court afin de contredire 15 ans de travail ! Vous conviendrez que ce n’est pas possible. Concernant l’article cité par ce journaliste est publié sur notre site Web, on ne comprend même pas la critique ! Effectivement, le Figaro a avoué que les services de réanimation étaient en flux tendu depuis des années en France avec ou sans covid et tout au long de l’année. On a réalisé une vidéo avec les archives des 20 dernières années qui le démontrent.
Mais là ça devient comique c’est lorsque ce journaliste va s’appuyer sur l’expertise de Mr Sam pour démontrer son propos ! Vous ne vous souvenez peut-être par mais c’est ce youtubeur zététicien qui avait réalisé une vidéo triomphale afin de discréditer le traitement du Professeur Didier Raoult ! Il s’était appuyé sur la grosse fraude scientifique de tous les temps, la fameuse étude du Lancet ! Sans aucune compétence scientifique, avec la naïveté d’un enfant de trois ans, dénué de toute méthode, il est tombé dans le grossi piège de Surgisphere !
C’est ce même Mr Sam qui, dans cet article des Décodeurs, partage son expertise (sic) de la méthode scientifique et des biais ! Vous en avez rêvé, Le Monde l’a fait ! Comment est-il possible d’être aussi médiocre, aussi nullissime et avoir une si mauvaise fois ? Nous conseillons chaleureusement William Audureau de changer de métier et de cesser de se ridiculiser de la sorte.
Passeport vaccinal, danger des vaccins, origine artificielle du virus… les militants complotistes se targuent d’avoir vu juste avant les autres.
Un discours en trompe-l’œil.
« Encore une fois, les complotistes avaient raison. » Ces dernières semaines, cette affirmation triomphale est devenue l’un des éléments de langage favoris de la complosphère. Exemples ? « Le passeport vaccinal arrive au Royaume-Uni. C’était une « conspiration” »il y a quelques mois », ironise Aldo Sterone, un influent compte conservateur. « Les “complotistes” avaient raison, depuis longtemps », corrobore le sulfureux blogueur Étienne Chouard. « Le Figaro vire complotiste », jubile le blog Le Libre Penseur, qui estime que le quotidien national confirme un de ses billets.
Accidents vaccinaux, réhabilitation de la thèse du virus sorti d’un laboratoire, ou encore élaboration d’un passeport sanitaire : tous ces événements ont été interprétés comme des signaux que leur contre-discours conspirationniste était dans le vrai. En toile de fond, une conception très politique et noire de la réalité : le gouvernement œuvrerait secrètement à tuer les libertés, et les laboratoires pharmaceutiques à vendre des produits dangereux.
« C’est un classique des complotistes », témoigne Stéphane, dit Aclès, pilier repenti de la sphère covidosceptique :
« J’ai déjà vu ces affirmations, mais c’était des trucs faux, genre sur les variants, sur les traitements, etc. [Ils affirment que] “les complotistes avaient raison” alors qu’en fait, les articles ne disent absolument pas ce qu’ils disent. C’était déformé. Mais ça me confortait dans l’idée qu’il y avait un complot, cela validait mes certitudes. »
Arrangements avec les faits
Dans le détail, cette rhétorique s’autorise en effet certaines libertés avec les faits. Par exemple sur l’existence du passeport. Conviée sur BFM-TV, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un passeport sanitaire au sens large, et non d’un passeport vaccinal, car « ce n’est pas seulement le vaccin qui est pris en compte, c’est le fait de prouver que l’on est protégé et que l’on protège des autres ». La présentation d’un test négatif ou une immunité liée à une précédente infection peuvent ainsi suffire.
De même, pour les effets secondaires et les décès liés aux vaccins. Ces drames humains très médiatisés demeurent extrêmement rares : de l’ordre de trois cas pour un million avec le sérum AstraZeneca, alors que le risque de mourir du Covid-19 est de 100 pour un million chez une personne ayant entre 55 à 59 ans.
La balance bénéfice-risque reste donc largement positive. Pour Marie-Antoinette Sevestre-Pietri, présidente de la Société française de médecine vasculaire, interrogée par Le Parisien, « il est important de rassurer ; la fréquence des thromboses post-vaccination est beaucoup plus faible que celle en population générale ». Chez les personnes hospitalisées, le Covid-19 provoque d’ailleurs des thromboses dans 8 % des cas.
« Il est impossible de déterminer si le SARS-CoV-2 est le résultat d’une émergence zoonotique naturelle ou d’une fuite accidentelle »
…
« C’est la construction du raisonnement et la preuve qui doivent servir de juge de paix »
À travers ce discours, c’est aussi la question de la rigueur du raisonnement scientifique qui se pose. Car même quand un énoncé complotiste finit par être avéré, ce qui peut arriver, cela nous renseigne-t-il vraiment sur une capacité à analyser le réel ? « Au tir à l’arc, on peut atteindre la cible par hasard, comme on peut être un excellent archer et rater le mille. Ce qui est important ce n’est pas le résultat, mais la méthode », résume Samuel Buisseret. Et de donner l’exemple de ce bot (logiciel) Twitter, qui, au milieu de centaines de prédictions générées aléatoirement et toutes erronées, avait « prédit » les attentats du 13 novembre. C’est la démarche scientifique, la construction du raisonnement et la preuve qui doivent servir de juge de paix, explique M. Buisseret.
Ce « monstre qui sourit à notre porte », comme surnomme le complotisme Mme Danblon, a ainsi quelque chose à nous apprendre ou nous rappeler. « Il ne faut pas opposer des faibles, des imbéciles, à des malins, des courageux qui résisteraient au non-sens. C’est une fable que l’on se raconte pour se rassurer. » Le complotisme est plutôt un miroir de nos propres tentations :
« La science alimente elle aussi la machine à interprétation que nous sommes. Nous formulons des hypothèses, nous donnons du sens aux événements, et dans ce premier mouvement, nous sommes tous conspirationnistes. La différence, c’est que l’on essaie de mettre ces thèses au défi de la réalité, pour vérifier que l’on ne s’est pas trompé. »
Le complotisme a ainsi rarement raison pour de bonnes raisons. Sauf quand il nous rappelle l’importance de savoir avoir tort.
Mise à jour du 26 avril : une précédente version évoquait de manière erronée le chiffre de 1 cas de thrombose pour 3 millions d’injections d’AstraZeneca, au lieu de 3 cas pour 1 million.
Photo d’illustration : Un rassemblement antimasques à Salt Lake City, en septembre 2020.
25 avril 2021