C’est un secret bien gardé, l’explosion des troubles psychiatriques pendant le premier confinement mais également et surtout lors de ce second confinement. Les suicides se multiplient et les prescriptions d’anxiolytiques et autres antidépresseurs également. Voici un des effets collatéraux les plus graves du confinement !
“Les hausses les plus importantes ont été observées chez les jeunes (+16 points chez les 18-24 ans et +15 points chez les 25-34 ans), les inactifs (+15 points) et les personnes déclarant une situation financière très difficile (+14 points).”
L’État est en train de détruire la vie de ces jeunes qui ne vont certainement pas mourir du covid mais bien à cause d’une profonde crise existentielle, de dépressions profondes, voire de suicides, qui vont les conduire à des addictions envers des médicaments et autres produits plus ou moins licites très nocifs pour la santé.
Bien entendu, la crise financière qui va s’abattre sur la France dans un futur proche va aggraver encore plus ce phénomène avec l’explosion du chômage ainsi que le nombre de pauvres.
L’agence Santé Publique France a diffusé son point sur la situation épidémiologique du pays jeudi. Le document mentionne notamment l’étude CoviPrev qui explore les conséquences du Covid-19 et des mesures destinées à lutter contre lui sur le moral des Français. Les troubles dépressifs augmentent très significativement.
Santé Publique France a publié son point sur la situation épidémiologique du pays jeudi. En plus des données relatives aux contaminations par le Covid-19 et aux hospitalisations qui en découlent, pour la semaine du 2 au 8 novembre, le document mentionne les résultats de la mesure réalisée du 4 au 6 novembre par l’étude CoviPrev sondant l’état moral des Français.
Cette jauge montre une augmentation très significative des troubles dépressifs par rapport aux statistiques de la fin septembre. Entre ce début du mois de novembre et les derniers jours de septembre, ils se sont en effet accrus de dix points. La prévalence de ceux-ci au sein de la population générale étaient de 11% six semaines en arrière, elle est désormais établie à 21%.
Les jeunes très affectés
Les premiers sentiments associés à cette dégradation de la santé mentale des Français sont ceux d’isolement et de solitude, la colère, la frustration, l’idée d’une vulnérabilité au virus. Les contraintes que la crise sanitaire peut faire retomber sur les épaules des individus, à commencer par les difficultés financières, jouent aussi leur rôle…