En réalité la décision de la Chambre disciplinaire de première instance contre le Pr Didier Raoult est extrêmement positive puisqu’elle ne retient pas l’accusation de charlatanisme comme le souhaitait le patron de la SPILF. Mieux encore, la décision ne remet pas en cause le traitement à l’hydroxychloroquine, ce qui était inimaginable et clos la controverse. Le jugement affirme que le « Pr Raoult n’a fait courir à ses patients aucun risque injustifié en prescrivant l’hydroxychloroquine aux doses habituellement préconisées. » ! Tout les charlatans stipendiés par Big Pharma qui ont affirmé que l’hydroxychloroquine était toxique ont été désavoués par cette décision judiciaire. Faut-il rappeler que l’IHU continue de soigner quotidiennement les Marseillais covidés avec cette bithérapie pendant que ses adversaires de pacotille continuent de proposer du paracétamol en ambulatoire.
C’est une sacrée gifle qui a été donnée à tous ses adversaires d’autant qu’il ne souhaite pas faire appel de cette décision, ce qui la rendra définitive. Nous ne pouvons que regretter la décision de blâmer le Pr Didier Raoult sur la forme concernant la communication car par là-même, ils ont interdit à un médecin de pratiquer une technique millénaire très efficace qui est celle du “placebo” qui consiste à rassurer la population et de ne pas la faire tomber dans le gouffre de la panique et de l’hystérie générale que nous vivons depuis 2 ans maintenant. Pendant ce temps, ce même Conseil de l’ordre des médecins laisse faire les morticoles cathodiques qui continuent de terroriser la population avec des chiffres surgonflés et des études falsifiées…
Condamné pour avoir trop parlé mais pas pour avoir prescrit de l’hydroxychloroquine.
La Chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine vient de faire connaître à l’AFP les motivations qui l’ont conduite, vendredi dernier, à infliger un blâme au Pr Raoult. Elle le reconnaît coupable d’avoir communiqué “des informations qui ne s’appuyaient sur aucune donnée confirmée” en promouvant l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 mais n’a pas retenu en revanche les accusations de “charlatanisme” et de prises de “risque injustifié” pour avoir prescrit ce traitement malgré son absence d’effet prouvé.
« Le professeur Raoult a, au travers de différents médias et notamment sa propre chaîne au sein du média Youtube (qui cumule des millions de vues, ndlr), donné des informations qui ne s’appuyaient sur aucune donnée confirmée, sans faire preuve de la prudence nécessaire alors qu’ont existé très rapidement de profondes incertitudes sur les traitements appropriés au Covid-19 », a détaillé l’instance basée à Bordeaux, où l’audience avait été dépaysée loin de Marseille. La chambre considère ainsi que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille a enfreint l’article 12 du code de déontologie, qui oblige les médecins à communiquer avec “prudence” auprès du grand public et sur la base de “données” scientifiques “confirmées”.
On se souvient notamment de la vidéo intitulée “Fin de partie” (puis rebaptisée “Vers une sortie de crise”) en date du 25 février 2020. « C’est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter de tous les temps, avançait Didier Raoult à l’époque évoquant des essais in vitro chinois. Faites attention, il n’y aura bientôt plus de chloroquine dans les pharmacies”. La chambre retient également que Didier Raoult a “divulgué dans les milieux médicaux un procédé nouveau de traitement insuffisamment éprouvé » sans les « réserves qui s’imposaient.»
Didier Raoult a aussi manqué à son devoir de “bonne confraternité» en s’exprimant «de manière peu correcte, discourtoise, voire agressive» à l’encontre d’autres médecins, ajoute la chambre, dont le blâme infligé, est susceptible d’appel.En revanche, l’instance n’a pas retenu les accusations de « charlatanisme » et jugé que le « Pr Raoult n’a fait courir à ses patients aucun risque injustifié en prescrivant l’hydroxychloroquine aux doses habituellement préconisées. »
Photo d’illustration : Le professeur Didier Raoult et son avocat Fabrice Di Vizio lors d’une audience devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, le 5 novembre 2021 à Bordeaux. PHOTO – AFP –
Alexandra Ducamp
7 décembre 2021