Beaucoup ne croient pas à la réalité du satanisme, cette affaire leur prouve encore une fois le contraire. Que ces rituels soient utiles ou non, là n’est pas la question. Une seule chose compte : ce que font les gens dans la vie réelle et en quoi ils croient. Le petit Bouba est mort, il n’est plus parmi nous à cause d’un sataniste qui croit que le fait de le tuer le rendra riche ! C’est d’autant plus grave quand il s’agit de 40 disparitions d’enfants !
Plus de 40 enfants ont été assassinés depuis le début de cette année en Côte d’Ivoire. Au grand désarroi des femmes qui paient le prix aux funestes ambitions politico-économiques de certains adeptes du cynisme.
Une découverte digne des films d’horreur le 26 février dernier à Abidjan. C’est le petit Bouba, 4 ans, enterré à la va-vite à l’est de la ville, ligoté et égorgé.
Et tout porte à croire que c’est l‘œuvre d’un homme de 27 ans. D’après des médias locaux, cet homme aurait avoué les faits. Question de s’enrichir comme lui aurait recommandé son féticheur.
Cet infanticide est loin d‘être le premier. Selon les autorités locales, plus de 40 enfants auraient été assassinés depuis janvier pour des besoins rituels. Ces meurtres interviennent très souvent à la veille des échéances électorales. La Côte d’Ivoire s’apprête à organiser des élections sénatoriales le 24 mars prochain.
Il est donc à craindre qu’il y ait d’autres victimes. Et Alassane Ouattara se veut conséquent et prévoyant. « Il ne doit plus jamais y avoir de cas Bouba en Côte d’Ivoire », prévient le Chef de l’Etat ivoirien sur sa page Twitter.
Mais, quoi que l’on fasse, ces 40 femmes seront toujours orphelines de leurs enfants. Et certaines pourraient faire les frais de cette perte si rien n’est fait sur le plan psychologique.