Il est très curieux de lire un article sur le site de la Dépêche Qui démontre que le couvre-feu à 18 heures mises en place le 15 janvier dernier dans toute l’agglomération toulousaine a eu pour effet d’augmenter plus rapidement le taux de personnes positives ! C’est une étude officielle réalisée par le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse. Mieux encore, l’étude démontre que les fêtes de fin d’année n’ont eu aucun impact sur une plus grande contagiosité comme c’était répété à longueur de journée sur les plateaux télé ! On se demande donc bien pourquoi en nous parle aujourd’hui d’un possible “effet galette des rois” où on ne sait quelle autre anomalie qui ne peut être verbalisée que par un cerveau d’énarque malade !
Cette étude démontre également à quel point il est important de gérer une crise sanitaire de manière locale et certainement pas nationale et centralisée car les territoires sont différents.
Le couvre-feu à 18 heures, mis en place le 15 janvier dernier, n’a pas ralenti la circulation du coronavirus à Toulouse.
Au contraire. Dix jours plus tard, le taux de personnes positives au Covid-19 a augmenté plus rapidement. C’est ce que montre une étude menée par le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse sur l’aire urbaine et ses 1,3 million d’habitants.
Le couvre-feu à 18 heures était une mesure prise par le gouvernement pour freiner la diffusion du Covid-19. Mais, à Toulouse, sa mise en place, le 15 janvier dernier, semble avoir eu l’effet inverse.
C’est ce qu’il ressort des études de suivi du coronavirus menées au laboratoire de virologie du CHU de Toulouse. « Nous actualisons régulièrement nos courbes, notamment pour mesurer comment une mesure sanitaire (type couvre-feu) ou un évènement social (comme les fêtes de fin d’année) peut impacter la dynamique de diffusion du virus », rappelle Chloé Diméglio, docteur en mathématiques appliquées, biostatisticienne dans le laboratoire de virologie du Pr Jacques Izopet au CHU de Toulouse.Fêtes de fin d’année : impact minime sur la diffusion du virus
Les chercheurs toulousains ont d’abord évalué l’effet des fêtes de fin d’année sur l’augmentation du nombre de cas positifs à la Covid-19 dans l’aire urbaine toulousaine (bassin de 1,3 million d’individus).
« Cet effet a eu lieu, mais il a été assez faible. À Noël, à Toulouse, le nombre de tests positifs Covid-19 était un des plus bas de France, à 4 %. Nos calculs prévoyaient une augmentation ”normale” de ce taux de positivité entre 7 et 8 % entre le 10 et le 15 janvier. Il a finalement atteint 8,5 %, c’est la trace d’un petit relâchement de la part de la population », explique Chloé Diméglio.
Selon les modèles du laboratoire de virologie du CHU de Toulouse, la mise en place d’un couvre-feu à 18 heures aurait dû aplatir la courbe d’incidence et retarder à début février le cap des 10 % de personnes positives au SARS-Cov-2 dans l’aire urbaine toulousaine. La mise en place du couvre-feu à 21 heures (le 16 octobre) avait produit cet effet ralentisseur sur la dynamique de diffusion du virus.
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Variant anglais : « Il circule faiblement chez nous »
Pourrait-il y avoir un autre effet, comme l’après fêtes, la galette des rois, les soldes, la présence du nouveau variant anglais du virus ?
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Photo d’illustration : La concentration de la population à certaines heures, un probable effet indésirable du couvre-feu à 18 heures à Toulouse / DDM- Valentine Chapuis
29 janvier 2021