Il faudrait quand même que le commence à se réveiller et à faire face à l’extraordinaire gravité de la situation actuelle. Les conséquences de la gestion politique de cette crise sanitaire sont incommensurables au niveau d’économie. La France qui était le premier pays touristique au monde, avec 80 millions de visiteurs chaque année, est en train de détruire toute son industrie !
Comment est-il possible que les professionnels de ce secteur soient aussi silencieux et soumis à la destruction de leur outil de travail, de leur gagne-pain ! Mystère…
La consommation touristique intérieure, évaluée à environ 180 milliards d’euros soit 7,4% du PIB, a ainsi reculé d’environ un tiers.
La pandémie de Covid-19 a fait chuter les recettes touristiques en France de 41% en 2020. “Cette année 2020 a été un choc, c’est plus de 60 milliards d’euros de recettes qui manquent à l’appel”, a déclaré le secrétaire d’Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, vendredi 8 janvier sur France 2. Les recettes touristiques se sont établies l’an dernier à 89 milliards d’euros, soit 61 milliards d’euros de manque à gagner pour le secteur.
Selon des estimations d’Atout France (qui promeut la France à l’étranger), la crise sanitaire a fait dégringoler l’an dernier les recettes domestiques de 29 milliards d’euros (-48%) et celles générées par les voyageurs internationaux de 32 milliards (-52%). La consommation touristique intérieure, évaluée à environ 180 milliards d’euros soit 7,4% du PIB, a ainsi reculé d’environ un tiers. En cause : l’absence de flux de voyageurs, la pandémie ayant paralysé le trafic aérien et fait chuter les déplacements, tant de loisirs que d’affaires.La France espère un rebond de 25% en 2021
Dans le détail, la chute des recettes touristiques internationales a fortement affecté l’Ile-de-France (-23,1 milliards d’euros) mais aussi les régions Auvergne-Rhône-Alpes (-7,2 milliards d’euros), Provence-Alpes-Côte d’Azur (-6,7 milliards), Occitanie (-4,5 milliards) et Nouvelle-Aquitaine (-4,1 milliards).
“La France a été plus résiliente que les autres destinations mondiale, a toutefois estimé Jean-Baptiste Lemoyne. Le moteur du tourisme européen a bien fonctionné l’été dernier : on a eu beaucoup de tourisme de proximité, les Belges, les Allemands, les Néerlandais… et surtout la clientèle française, qui a fait un été et un automne bleu-blanc-rouge.” Et le ministre d’affirmer que “si le 20 janvier, on est en mesure d’offrir des activités, il faudra privilégier nos montagnes“.
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Photo d’illustration : Un hôtel est fermé en raison du confinement, à Paris, le 6 novembre 2020. (LUCAS BOIRAT / HANS LUCAS / AFP)