Voici une information très importante qui passe inaperçue dans les médias occidentaux car elle va à l’encontre de la propagande guerrière islamophobe. Sans soutien populaire, surtout de la jeunesse, ce mouvement n’a aucun avenir. Mais bon, ça n’arrange pas nos politiques véreux, ils trouveront d’ailleurs toujours assez de mercenaires grassement payés pour faire le sale boulot.
Les jeunes arabes sont inquiets face à la montée de Daech mais aussi désabusés par les Printemps arabes.
Les jeunes du monde arabe sont de plus en plus nombreux à rejeter Daech : 78% d’entre eux ont déclaré qu’ils refuseraient de soutenir l’État islamique même si le groupe renonçait à la violence. En 2015, ils n’étaient que 60% à défendre cette opinion. Ces résultats viennent d’un sondage effectué par l’agence de relations publiques Asda’a Burson-Marsteller sur 3.500 jeunes de 18 à 24 ans venant de seize pays, dont l’Irak, l’Égypte, le Maroc et plusieurs pays du Golfe, rapporte le Washington Post.
Pour la moitié des participants au sondage, Daech était le problème numéro un au Moyen-Orient (devant le terrorisme et le chômage) et les trois quarts ont déclaré qu’ils pensaient que le groupe ne parviendrait pas à établir un caliphat islamique en Irak et en Syrie. « Le soutien tacite pour le groupe militant est en baisse », conclut l’étude.
Soixante-dix-sept pour cent des jeunes interviewés ont également dit qu’ils étaient inquiets face à l’ascension de Daech dans la région. Quant aux raisons pour lesquelles les jeunes rejoignent l’organisation djihadiste, 24%
des sondés ont répondu que c’était à cause du chômage et du manque d’opportunités et 18% pour des raisons plus strictement religieuses.
Stabilité d’un pays
Les entretiens ont aussi révélé la désillusion des jeunes face aux révoltes du Printemps arabe. En 2012, environ un an après le début de ces mouvements, 72% des sondés disaient que les conditions de vie s’étaient améliorées après les révoltes. En 2016, ce taux est tombé à 36%. […]