C’est avec ce genre de condamnation que vous comprenez que la justice française marche sur la tête et que tout le système est défaillant. Déjà, condamner une personne exemplaire de 77 ans, qui n’a jamais été condamnée de sa vie, à un stage de citoyenneté comme s’il s’agissait d’un délinquant, relève de l’insulte. Deuxièmement, comment est-il possible de le condamner pour outrage alors qu’Emmanuel macron, lui-même, s’est déclaré vouloir emmerder une grande partie de la population française qui ne voulait pas se faire injecter de l’ARN messager ! C’est une insulte envers des millions de Français d’une rare violence. Pire encore, comment est-il possible de respecter un président qui a désigné comme Garde des Sceaux quelqu’un qui multiplie les bras d’honneur à l’Assemblée nationale face au président d’un groupe parlementaire ! C’est complètement fou, ahurissant, spectaculaire, lunaire, tout ceci n’a absolument aucun sens, on marche sur la tête. Sans oublier le nombre dingue de mis en examen macronistes, dealeurs de drogues, violeurs d’enfants, mordeurs de chauffeurs de taxis… du jamais vu dans l’histoire de la république.
Un homme de 77 ans, qui habite près de Broglie (Eure), a été condamné à un stage de citoyenneté après avoir commis, selon la justice, un outrage envers Emmanuel Macron.
C’est un dossier peu banal qui a atterri sur le bureau du procureur de la République à Évreux (Eure). Un homme de 77 ans a été mis en cause pour un flagrant délit d’outrage envers Emmanuel Macron.
Cet habitant de Saint-Agnan-de-Cernières avait accroché une banderole devant sa maison avec les mots « Macron, on t’emm… ».
Une patrouille de la gendarmerie
Les gendarmes s’en sont aperçus par hasard, lors d’une patrouille dimanche 30 avril.
« Étant donné son âge, il n’a pas été placé en garde à vue », précise le capitaine Malherbet, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Bernay, qui parle d’un « homme coopérant ».
« Un monsieur tout le monde »
Le septuagénaire s’est rendu à la brigade pour être auditionné. Il a expliqué avoir des griefs contre le président de la République, à qui il reproche de ne pas assez respecter la population.
Mis au courant par la gendarmerie, le maire du village, Michel Thouin, n’avait pas connaissance de la banderole. « C’est un habitant qui n’a jamais fait parler de lui, c’est un monsieur tout le monde, qui vit ici depuis longtemps et qui a été conseiller municipal dans le passé », confie-t-il à notre journal.
Condamné à un stage de citoyenneté
Si le délit d’offense au chef de l’État a été supprimé il y a dix ans, une banderole ciblant le président de la République peut être considérée comme un outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, défini à l’article 433-5 du code pénal, un fait punissable potentiellement d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.