Les États-Unis d’Amérique sont dirigés par une élite décadente et totalement corrompue et il faut dire que Donald Trump en est la quintessence. La fréquentation de l’actrice pornographique, devenue quasiment une norme, est une marque d’ascension sociale. Le mensonge et le parjure également mais il faut croire que ça ne marche pas toujours. Il est également rigolo de constater que malgré toutes les courbettes faites à l’entité sioniste scélérate, il est fort probable que Donald Trump soit destitué à cause d’un Cohen… c’est à en crever de rire.
Ce qui est effrayant par contre c’est le fait de constater que le gendarme du monde qui dicte sa loi à la Turquie, bombarde la Syrie, décide de déclarer ou non la guerre à l’Iran, empêche l’industrie française de prospérer, est un gros pervers des plus dégueulasses.
L’étau se resserre autour du président américain.
Son ex-chef de campagne est condamné pour des délits financiers, alors que son ancien avocat l’accuse d’avoir cherché à influencer l’élection présidentielle de 2016
« Parler beaucoup est source de danger ; le silence est le moyen d’éviter les infortunes. Le perroquet parleur est mis en cage, les oiseaux muets volent à leur gré », dit un proverbe tibétain. Malgré les accusations qui pèsent sur lui et sur deux de ses anciens fidèles lieutenants, Donald Trump, qui aurait pu choisir de se taire, peine à faire profil bas. Et n’hésite pas, une nouvelle fois, à commenter et à contester des décisions de justice.
« À la demande du candidat »
Mercredi, le président a d’une part défendu Paul Manafort, son ex-directeur de campagne reconnu coupable de fraude fiscale et bancaire, en le décrivant comme un «homme courageux». Il a aussi assuré, via Twitter, que la violation des lois sur le financement des campagnes électorales, dont s’est rendu coupable son ancien avocat Michael Cohen, n’était «pas un crime».
« Le président Obama s’est rendu responsable d’une grave infraction au financement électoral et cela avait été réglé facilement ! » précise-t-il, en faisant allusion à une amende de 375 000 dollars payée par l’équipe de son prédécesseur en raison de dons déclarés tardivement. Pire, il accuse carrément Michael Cohen d’«inventer des histoires» pour bénéficier d’une peine plus clémente.
Procès simultanés
La tempête s’est abattue sur la maison Trump mardi soir. Avec deux actualités judiciaires capables de se muer en séisme politique: lors du premier procès en partie lié à l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016, le lobbyiste Paul Manafort a été condamné pour fraude bancaire, cinq accusations de fraude fiscale et une accusation de non-divulgation de comptes bancaires à l’étranger. Le verdict est encore partiel: le jury n’a pu s’accorder que sur dix des dix-huit chefs d’accusation pesant sur lui. Un second procès débutera le 17 septembre. Il devrait permettre de cerner plus précisément ses liens avec la Russie.
Mais surtout, mardi, presque simultanément, Michael Cohen a plaidé coupable devant un tribunal de Manhattan de huit chefs d’accusation, pour fraude fiscale et bancaire ainsi que pour violation des lois sur le financement des campagnes électorales. Il risque jusqu’à 65 ans de prison. Sa peine sera prononcée le 12 décembre. Il a accepté de reconnaître sa culpabilité en échange d’un accord judiciaire.
L’ex-avocat du président, qui se disait jusqu’ici prêt à «prendre une balle pour Trump», a non seulement reconnu sous serment avoir versé 130 000 et 150 000 dollars pour faire taire une actrice porno et une playmate de Playboy qui affirment avoir eu une liaison avec le milliardaire. Il dit aussi l’avoir fait «à la demande du candidat», pour enterrer des informations qui lui auraient «porté préjudice». En clair: il a agi ainsi pour influencer les résultats de l’élection présidentielle et préserver les chances de Donald Trump d’être élu.
Les démocrates attendent
Déjà, l’ombre d’une procédure de destitution plane de nouveau. Ces deux épisodes constituent indirectement une victoire pour le procureur spécial Robert Mueller, qui cherche à déterminer s’il y a eu collusion entre Moscou et l’équipe de Trump lors de l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016. Dans les rangs démocrates, forcément, les révélations de Michael Cohen suscitent un intérêt majeur. Mais la plupart des élus préfèrent attendre de voir si l’avocat va s’adonner à d’autres révélations, importantes pour l’enquête de Mueller, alors que Trump continue de dénoncer une «chasse aux sorcières». Il l’a encore fait mercredi matin.
Le président tente de faire croire que l’enquête est biaisée politiquement. La condamnation de Paul Manafort par un tribunal est pourtant la preuve que Robert Mueller ne se livre pas à des inculpations à la va-vite. Jusqu’ici, il a inculpé 33 personnes, parmi lesquelles 25 Russes, et trois sociétés. Nerveux, Donald Trump a par le passé carrément menacé de mettre fin à l’enquête.
Le récent revirement de Michael Cohen démontre plus que jamais que les résultats des élections de mi-mandat, en novembre, seront cruciaux pour l’avenir du président. Les démocrates auraient plus de chances de faire aboutir une procédure de destitution s’ils parviennent à reprendre la Chambre des représentants.
« Corrompu et dangereux »
Du côté de la défense du président, son avocat, le contesté Rudy Giuliani, assure que l’aveu de culpabilité de Michael Cohen ne recèle aucune preuve d’un comportement inadéquat de la part du président des Etats-Unis.
Lanny Davis, l’avocat de Michael Cohen, résolu à « dire la vérité à propos de Trump », n’est pas vraiment de cet avis. Il a été très clair : si son client est reconnu coupable d’avoir violé les lois sur le financement des campagnes électorales, pourquoi Trump ne le serait-il pas ? Dans l’affaire de la star du X Stormy Daniels, le président s’est déjà adonné à de troublantes circonvolutions. Il a d’abord nié avoir remboursé le montant à son avocat, avant d’être contraint de changer de version.
À la radio publique NPR, Lanny Davis a enfoncé le clou: «Je sais que Michael Cohen n’accepterait jamais une grâce venant d’un homme dont il […]