Décadence : les entretiens pervers d’un haut fonctionnaire protégé !

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Alors là, c’est le pompon ! Ce haut fonctionnaire est clairement atteint du ciboulot, c’est un pervers sexuel et de surcroît, un criminel potentiel, car faire avaler à l’insu des victimes des médicaments aussi actifs sans connaître l’état de leur santé, est d’une extrême gravité ! Mais nous ne pouvons pas lui en vouloir puisque nous avons déjà eu à la tête de son ministère un pédophile assumé qui mélangeait tourisme et prédation sexuelle sur d’enfants thaïlandais et maghrébins pendant des décennies ! Sans oublier le soutien de plusieurs ministres de la culture au pédophile Roman Polanski…
Ce n’est un secret pour personne, la caste pseudo artistique parisienne n’a pas les mêmes valeurs morales que le reste de la population car elle est plongée dans une décadence d’une grande violence et saleté.


Au ministère de la Culture, les entretiens pervers d’un haut fonctionnaire

Par David Perrotin et Paul Aveline, dessin Cyril Pedrosa

Pendant presque dix ans, un ancien responsable RH de la Rue de Valois a administré à des candidates des diurétiques avant de les isoler jusqu’à ce qu’elles urinent devant lui. Il consignait ses « expériences » dans un fichier Excel. Finalement attrapé pour avoir photographié les jambes d’une sous-préfète, il a été mis en examen fin octobre.

« J’ai uriné par terre, quasiment à ses pieds. J’étais humiliée et honteuse » : Claire (1) est l’une des dizaines de femmes ayant passé un entretien d’embauche au ministère de la Culture avec Christian N., haut fonctionnaire du ministère de la Culture. Comme toutes celles qui ont subi ses agissements et que Libération a retrouvées, une question la hante : « Comment a-t-il pu faire autant de victimes, sans jamais être découvert ? » Dans cette affaire, les chiffres donnent le vertige. Entre 2009 et 2018, plus de 200 femmes – selon une liste qu’il a rédigée lui-même – ont été photographiées et/ou intoxiquées aux diurétiques, à leur insu, au ministère de la Culture puis à la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de la région Grand Est. Elles l’ont toutes été par l’ancien sous-directeur des politiques de ressources humaines au siège du ministère, situé rue de Valois, à Paris. Son but : les pousser à perdre le contrôle et à uriner devant lui.
L’affaire éclate le 15 juin 2018 à la Drac Grand Est, où Christian N. est en poste depuis plus de deux ans. Lors d’une réunion avec le préfet et une sous-préfète de Moselle, il photographie discrètement les jambes de cette dernière sous la table, comme il l’a déjà fait des centaines de fois avec d’autres femmes. Un collègue le prend sur le vif et le dénonce à sa hiérarchie. Sur la base de l’article 40 du code pénal, qui oblige un fonctionnaire à dénoncer au procureur de la République un acte pénalement répréhensible dont il aurait connaissance, la justice est saisie. Christian N. n’est pas n’importe qui. Il est alors directeur régional adjoint de la Drac, après une longue carrière au siège du ministère, et un passage à la Direction générale de l’administration et de la fonction publique. Entre 2013 et 2015, il a même siégé au Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Contacté par téléphone, Christian N. a d’abord nié avant de finalement reconnaître avoir photographié et parfois intoxiqué les femmes qu’il rencontrait dans le cadre de sa vie professionnelle. Tout en minimisant la portée de ses actes. «J’aurais voulu qu’on m’arrête avant. C’était compulsif, mais il n’y avait pas chez moi une volonté d’empoisonner ces femmes. Je ne pensais pas que le diurétique pouvait causer des problèmes médicaux», dit-il à Libération. Pour preuve de sa bonne foi, il explique même avoir testé le médicament sur lui. Mais il estime à seulement «dix ou vingt» le nombre des femmes qu’il a intoxiquées et assure que cela n’a eu lieu que Rue de Valois…

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