Il faut croire que la décadence est une malédiction ; ne se nourrit-elle pas d’elle-même ? En dehors du fait que les bébés filles ou garçons soient bien évidemment différents, comme l’ont prouvé de nombreuses études menées dès la naissance, cette volonté d’élever les enfants dans un monde neutre d’une grande stupidité. Plus le monde va mal et plus certains vont inventer des bêtises et autres hérésies à développer en pensant que cela va sauver le monde ! C’est extraordinaire à observer et très instructif. On aurait dit quelqu’un qui coule au milieu de l’océan et qui pense qu’en accrochant des poids d’un kilo à ses chevilles tout irait mieux, qu’il pourrait flotter et respirer plus facilement. Ces gens ont également une facilité extraordinaire à transformer en problème ce qui ne l’est pas. De surcroît, ces gens se sont autoproclamés progressistes, contrairement à vous qui êtes traités de ringards, conservateurs, passéistes. Ils ont déjà gagné la bataille du langage.
Mais comme ces gens sont extrêmement peu nombreux, ils se comptent en quelques centaines, les médias décadents et corrupteurs vont leur faire un maximum de pub pour normaliser et standardiser ce comportement. Ainsi, la société moderne va-t-elle à sa perte, avec entrain et détermination !…
« It’s a theyby », peut-on désormais lire sur des faire-part de naissances, principalement outre-Atlantique.
Certains nouveaux parents progressistes font valoir le « gender neutral-parenting » ou la parentalité non genrée. L’éducation doit-elle être genrée ? Pour certains parents, la réponse est non. Convaincus qu’enfermer les enfants dans un genre dès leur naissance est nocif, ils ont même décidé de ne plus appeler leurs enfants « il » ou « elle » mais « iel » ou, en anglais, « they ». S’ils connaissent le sexe de leurs enfants, ils le taisent à l’extérieur et ne le révèlent par aucun attribut. Cela, afin de libérer leur enfant des étiquettes et attentes liées au genre, qui touchent selon eux les enfants dès leur naissance. Ils considèrent en effet qu’il est erroné de présumer que l’identité de genre correspondra forcément au sexe de l’enfant et préfèrent laisser à leurs enfants la liberté de décider de leur genre après quelques années de vie. Outre-Atlantique, ces enfants sont appelés les « Theybies ».
« Sortir des rôles définis par le genre »
« Je suis fatiguée du modèle hétéronormatif et cisnormatif. Je suis fatiguée du patriarcat. Une des raisons pour lesquelles nous élevons nos enfants de cette façon est que les personnes intersexuées existent, tout comme les personnes transgenres et les personnes homosexuelles. Le sexe et le genre sont des constructions sociales, parce que notre société aime penser que 7 milliards de personnes devrait être réduit à il / elle », explique une maman interrogée par le New York mag. D’autres parents veulent effacer les limites posées par les stéréotypes de genre, qu’elles soient vestimentaires, récréatives ou même existentielles. Ils estiment également primordial de, dès la plus tendre enfance, promouvoir les discussions sur le sexe et le genre. Pour ces parents, une communication ouverte est primordiale afin d’ « éliminer les préjugés sexistes ».
Transition plus facile enfant
Ces parents se rassemblent souvent en ligne, à travers des groupes Facebook notamment. L’un d’eux le « gender neutral parenting » ou « éducation non genrée », rassemble près de 2 000 membres. Mais s’ils sont de plus en plus nombreux, ils restent une minorité souvent incomprise. Certains groupes à la base ouverts ont été rendus privés, avec des règles strictes, parce qu’ils étaient « dépassés par les commentaires ».
Pour les parents convaincus, l’éducation non genrée encourage la transition dès l’enfance, qui est selon leur dires « beaucoup moins coûteuse » à l’individu. « Nous ne soutenons pas le « diagnostic » ou l’étiquetage du sexe, de l’identité ou de l’expression des enfants. Nous soutenons le fait de permettre aux enfants de s’exprimer et de prendre toute décision concernant leurs intérêts, leur sexualité, leur identité de genre ou toute forme de transition de leur choix », précise le groupe Facebook gender neutral parenting. L’autre intérêt est selon ces parents, que leur enfant aura une vision beaucoup plus large et […]
Paris Match