Voici donc une autre étape de la phase apocalyptique que nous vivons ! Nous l’annoncions depuis des années, l’élite politique française est corrompue et son comportement délictuel est gravissime. Cette affaire fait suite aux déclarations de l’autre zozo, Ziad Takieddine ; il semble que ses accusations lourdes de financement de la campagne électorale sarköziste soit de plus en plus proches de la vérité, vu les découvertes de sommes colossales en liquide, lors de la perquisition de l’appartement de M. Guéant ! 500.000 € en espèces, à la maison, ce n’est pas très courant. Pire, M. l’ex-ministre de l’intérieur ment effrontément, concernant leur origine, puisqu’il dit qu’il est question de tableaux vendus et de primes en liquide qui n’existent plus depuis 2002 ! Elle est pas belle la ripoublique française ?
Ils ont l’air si sûrs d’eux, si forts, imperturbables sur les plateaux télé, à force de mediatraining, mais il suffit d’une petite perquisition et d’une garde à vue pour que le château de cartes de leurs mensonges s’écroule…
Claude Guéant a-t-il bénéficié jusqu’en 2006 d’un système de primes en espèces instauré de manière secrète au sein du ministère de l’intérieur ? C’est ce qu’affirme l’ex-ministre, mis en cause par le Canard enchaîné, selon lequel les juges s’interrogent sur 20 000 à 25 000 euros de factures payées en liquide par M. Guéant.
Lire : Fonds en liquide, la défense hasardeuse de Claude Guéant
« DES MILLIERS DE PERSONNES » ?
Le proche de Nicolas Sarkozy, également mis en cause pour un virement de 500 000 euros sur son compte – qui provient selon lui de la vente de deux tableaux – a répété une même version, mardi 30 avril, au cours de pas moins de sept interviews. Voici ses propos lors du 20 heures de France 2 :
« Il y avait deux régimes, un régime général sur les fonds dits secrets », auquel « de façon générale, il a été mis un terme » en 2002 par Lionel Jospin. « Pour ce qui est du ministère de l’intérieur », il existait un régime spécifique de primes concernant « des milliers de personnes » et sur lequel étaient « alignés » les membres de cabinet. « Quand vous avez plusieurs milliers de fonctionnaires qui bénéficient de ce système, vous ne le changez pas du jour au lendemain. » Et d’assurer : « Nous nous sommes efforcés bien sûr, et nous avons réussi, en 2006, à mettre un terme à ce dispositif. »
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