Ce n’est pas la première fois que ça arrive et il faut croire que les Qataris et autres golfeurs ne viennent à Paris que pour dépenser quelques millions d’euros en futilités pendant que la misère règne sur le monde. Ils viendront ensuite faire des leçons de morale au monde musulman en tenue traditionnelle sur leurs chaînes télé hypocrites…
La méthode a tout du grand banditisme.
Lundi vers 21 h 30, une Bentley qui circule sur l’A1 vers Paris est serrée de très près par un autre véhicule qui l’oblige à s’arrêter sur le bas côté. À son bord deux riches citoyennes du Qatar. Elles viennent d’atterrir dans leur jet privé sur l’aéroport du Bourget. À leur descente d’avion, le chauffeur personnel de la famille les attend. Il charge valises et sacs dans le coffre et part en direction de Paris.
La luxueuse berline s’immobilise en catastrophe sur la bretelle de sortie vers Saint-Denis-centre. À ce moment, le chauffeur croit encore à un banal accrochage routier. et sort de la Bentley en vue de dresser un constat. Aussitôt deux hommes bondissent hors de leur voiture, encagoulés et équipés d’une bombe lacrymogène. Ils aspergent le chauffeur et molestent les deux femmes restées à l’intérieur. Puis il les obligent à ouvrir le coffre et s’emparent des bagages. À l’intérieur des valises, des bijoux et de la maroquinerie de luxe d’une valeur estimée à plus de 5 millions.
Les deux malfaiteurs et leur conducteur repartent en trombe avec leur butin.
Sous le choc après ce casse express, les deux touristes et leur chauffeur, reprennent la route vers leur destination finale, le 16ème arrondissement de Paris. C’est ici que le chauffeur déposera plainte. Ses deux passagères, deux sœurs âgées d’une soixantaine d’années, appartiennent à une grande famille d’entrepreneurs qataris. Elles ont été entendues dans les locaux de la brigade de répression du banditisme (BRB). Ce service spécialisé dans la criminalité de haut vol a été chargé de l’enquête. Le mode opératoire laisse à penser que le braquage a été mûrement préparé. « Cela n’a rien à voir avec les vols à la portière commis régulièrement sur l’A1 par des petits délinquants, commente un policier. Les victimes ont été attendues, suivies et agressées par une équipe de professionnels ».
Ce n’est pas la première fois que des touristes fortunés sont victimes d’attaques en règle sur l’A1 et ses abords.
En août 2014, les bagages de Bin Fahd bin Abdulaziz, un prince saoudien avaient été volés pour un préjudice de 675 000 euros. Le mini van transportant les effets de l’altesse royale avait été braqué à la sortie du périphérique, alors qu’il se dirigeait vers l’aéroport du Bourget.
En 2015, une Taïwanaise richissime avait connu la même déconvenue. Son taxi qui la conduisait vers Paris avait été attaqué par des petits voleurs à la portière. Montant du butin, 5M€.
Face aux attaques répétées sur l’A1, la préfecture de police de Paris a mis en place un dispositif quotidien de surveillance avec des renforts d’équipe à moto, des CRS certains jours de la semaine et des survols en hélicoptère aux heures de pointe à l’approche du week-end. Un service d’enquête a été créé, le groupe local d’action transversal (GLAT) . Il avait permis dernièrement l’arrestation d’un vol au préjudice de l’ambassade de Roumanie. « Un appui avec de la vidéo-protection dans le tunnel du Landy et aux abords du […]
Le Parisien