La Chine est devenue un pays détestable et totalement insupportable ! Après le crédit social et la mise en place d’une société surveillée et fichée, vient maintenant l’étape suivante, celle de la promotion de la délation de toute opinion contraire à la Doxa de Pékin. Tout ceci bien entendu avec le silence complice de l’Occident qui ne trouve rien à redire ni à condamner ! C’est ce monde contrôlé que veut mettre en place Macron et son équipe, on s’y dirige petit à petit, au goutte à goutte, sans que personne ne réagisse…
Elle cible les dissidents qui contestent l’histoire du pays ou critiquent les communistes au pouvoir.
Le gouvernement communiste chinois a lancé une nouvelle application qui encourage les citoyens à dénoncer les dissidents pour avoir exprimé des « opinions erronées » sur Internet.
La nouvelle plateforme ciblera quiconque critique le PCC au pouvoir de la dictature, conteste la version officielle de l’histoire du pays ou se livre à une « désinformation ».
Le nouveau site Web et l’application ont été fièrement dévoilés par l’Administration chinoise du cyberespace de Chine (CAC), les autorités appelant les utilisateurs à jouer un « rôle actif » en aidant à identifier « les personnes malveillantes déformant les faits et déroutant » les autres.
« Depuis un certain temps maintenant, certaines personnes aux arrière-pensées… ont diffusé en ligne de fausses déclarations historiquement nihilistes, déformant, calomniant et niant malicieusement l’histoire du Parti, nationale et militaire dans le but de semer la confusion dans la pensée des gens », indique l’annonce.
« Nous espérons que la plupart des internautes joueront un rôle actif dans la surveillance de la société… et rapporteront avec enthousiasme les informations préjudiciables.»
Comme le note Didi Rankovic , « ce n’est pas non plus surprenant car cela précède le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCP), lorsque les messages et les récits devront être particulièrement « propres ».
La Chine exploite déjà un système de pointage de crédit social onéreux qui interdit aux gens d’utiliser les transports et de s’engager dans d’autres fonctions de base de la société s’ils commettent des infractions mineures comme le jaywalking ou l’achat de trop de malbouffe.
Étant donné que les foules de médias sociaux en Occident, régulièrement aidées par des journalistes, mènent déjà des chasses aux sorcières qui conduisent des personnes à être socialement ostracisées, dépourvues de plateformes et laissées au chômage pour avoir exprimé des « opinions erronées », sommes-nous vraiment mieux lotis que les dissidents chinois ?
Photo d’illustration : STR via Getty Images