Les voyous qui dirigent la France font ce qu’ils veulent puisqu’ils sont justement des voyous, on ne peut pas demander aux voyous de faire quelque chose de bien, c’est contre leur propre nature ! Par contre, ce qui est extrêmement choquant c’est de voir à quel point les étudiants français sont soumis, tels des esclaves, ils ne réagissent jamais malgré 2 ans de crise et des dégâts catastrophiques sur leur santé mentale ou tout simplement leur formation universitaire ; sans oublier le drame économique qui les touche puisqu’ils sont déjà, à la base, fragilisés par leur statut d’étudiant. Où sont passés les syndicats étudiants, où est passée la fougue de la jeunesse et le désir de justice et de liberté ?
Une nouvelle distribution alimentaire d’urgence, comme organisée mensuellement depuis avril 2020, a eu lieu ce samedi 11 décembre dans une allée couverte du campus de l’université d’Orléans.
Mais nouveauté, pour les 280 étudiants qui se pressaient pour obtenir des denrées alimentaires de première nécessité, des produits d’hygiène ou encore des vêtements d’hiver : le pass sanitaire était cette fois-ci exigé.
Une première voulue par le président de l’université qui l’a confirmé au travers d’un arrêté pris en début de semaine ; alors même que le gouvernement a, lui, pris un récent décret excluant « la distribution gratuite de repas » de cette contrainte sanitaire. Décision d’autant plus surprenante que le pass sanitaire n’est pas exigé pour assister aux cours en milieu fermé. « Nous n’avons hélas pas pu nous y opposer », déplore une bénévole d’Orléans qui soutient les étudiant.e.s du monde (OSEM), association coordinatrice des distributions alimentaires.
Un arrêté savamment contourné
Les bénévoles ont cependant contourné l’arrêté en postant une table à l’entrée de la distribution, afin que les étudiants n’ayant pas de pass sanitaire puissent tout de même repartir avec un sac contenant denrées et vêtements. Le stand de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) a également été avancé pour que chaque étudiant puisse y avoir accès. « Nous les informons sur leurs droits et leur donnons des informations sur la vaccination, mais en aucun cas nous ne les contraignons à quoi que ce soit », explique une représentante de l’institution. « Les portes de nos antennes sont grandes ouvertes pour un contact, des questions ou un bilan de santé ».
Ces distributions sont fréquentées par un nombre important d’étudiants étrangers en grande précarité qui ont souvent des difficultés à faire valider, sur le sol français, les vaccins de leur pays d’origine, comme le confirmait récemment Katia Béguin, rectrice de l’académie d’Orléans-Tours.
En 2019, l’université d’Orléans s’était déjà distinguée en appliquant des frais d’inscription différenciés selon le pays d’origine des étudiants. Les extra-Européens payaient 2 700 € contre 170 € pour les communautaires.
Photo d’illustration : Étudiants se pressant pour obtenir des denrées alimentaires de première nécessité à Orléans. POLITICA / M.Gd
Mourad Guichard
11 décembre 2021